La NBA ou comment des fins de rencontres peuvent s’éterniser pour rien

La NBA ou comment des fins de rencontres peuvent s'éterniser pour rien

En résumé

Une demi-heure pour jouer les deux dernières minutes d'un match, ce n'est pas normal.

Malgré le caractère excitant et serré des présentes séries éliminatoires, celles-ci commencent à révéler un possible problème pour la NBA. Dès que le dénouement d’une rencontre n’est pas scellé avec deux minutes à faire au quatrième quart, les partisans et les téléspectateurs ne sont pas près de connaître le vainqueur de la soirée. Parfois, une patience de moine est de mise pour les dernières secondes.

Le phénomène ne date pas d’hier, mais le très lent rythme d’action des fins de parties serrées commencent à prendre des proportions démesurées depuis quelques temps. La preuve : 33 minutes en temps réel se sont écoulées pour jouer les 90 dernières secondes du match #1 entre Milwaukee et Atlanta.

Même scénario dans la série entre les Clippers et les Suns. Les 61 dernières secondes du match #4 ont pris 21 minutes pour être jouées.

En même temps, ce serait injuste de mettre la faute sur les officiels. Avec un enjeu tellement grand, il ne faudrait pas qu’une mauvaise décision altère le résultat final. Mais avec toutes les reprises, les fautes provoquées, les lancers francs, les entraîneurs qui challengent une décision, les pauses publicitaires…ça commence à faire beaucoup pour des amateurs qui veulent à tout prix un rythme effréné et constant.

Il ne serait pas surprenant de voir Adam Silver et son équipe adresser cette problématique au courant de l’été. Avec les habitudes de consommation télévisuelle dans un processus de changement, le pire serait de détériorer la qualité du jeu avec pleins d’arrêts de jeu superflus. Un dossier qui touche directement la MLB, qui étudie encore des moyens de réduire la durée de leurs rencontres.

Pierre-Olivier Poulin

Pierre-Olivier Poulin

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