Avec l’arrivée d’un vaccin contre la COVID-19, la NBA est sur la planche à dessin afin de mettre en place une politique de vaccination généralisée pour l’entièreté du circuit.
Dans un texte de Brian Windhorst d’ESPN, Adam Silver et son équipe devront prendre en compte certains points pour assurer l’efficacité du programme. Entre autres, le fait que certains joueurs ont déjà contracté la COVID-19 et ont développé certains anticorps. Est-ce que ces derniers seront réticents à recevoir des injections ?
Même si certains croient que la majorité des joueurs n’y verront aucun inconvénient, Windhorst rapporte que quelques-uns ont manifesté une certaine hésitation à leur agent et médecin d’équipe. La ligue tentera de réduire les inquiétudes chez les athlètes et les entraîneurs avec un programme qui parlera du choix de se faire vacciner ou non, les possibles effets secondaires et l’efficacité de ce remède.
«Nous aurons besoin de gens sur qui nous pouvons faire confiance et qui ne sont pas impliqué dans la ligue afin de parler à ceux qui sont sceptiques. Cette personne pourrait être l’ancien président Barack Obama. Ça deviendrait une opportunité aux joueurs d’en motiver d’autres, comme on a vu avec les masques.»
Un agent sous le couvert de l’anonymat
L’autre point qui sera à surveiller, c’est à quel point la ligue aura accès à des doses dans un avenir rapproché. Certains joueurs ou formations pourraient recevoir des doses avant d’autres, dépendamment dans la ville dans laquelle ils jouent. D’ailleurs, la NBA compte respecter les protocoles sur la distribution des premiers vaccins aux populations plus à risque. Sans compter le fait qu’elle servirait de modèle pour les autres circuits majeurs nord-américains.