La saga de Kevin Love, les rumeurs d’échanges concernant une bonne partie de l’équipe, un entraîneur qui perd la confiance de son vestiaire et les doutes face à la capacité de l’équipe d’aller de l’avant. Ces fameux doutes. Depuis le départ de LeBron James, Cleveland a perdu son attirance, et plusieurs partisans. L’une des lueurs d’espoir de ce club semble prendre son envol cette année, et son nom est Collin Sexton.
C’est de façon silencieuse, puisque Cleveland n’est plus le marché le plus médiatisé de l’Est, que le jeune américain de 21 ans laisse sa marque depuis le début de la saison. En 64 matchs, il a marqué au moins 10 points dans 61 rencontres. Il fait le tout avec une efficacité de près de 47 % au tir et de 38 % à 3 points. À titre de comparaison, Luka Doncic marque 28.5 PTS par match, mais tire à 31.5 % à 3 points, ainsi qu’à 46 % au total.
Le but n’est pas de comparer les deux joueurs, puisqu’il n’y a aucune comparaison à faire. Doncic est supérieur. Cependant, Sexton ne reçoit pas l’attention qu’il mérite. Il est 22e dans la NBA pour les points par match avec 20.7. Son PER (Player Efficiency Rating) a augmenté de plus de 4 points. Il est passé de 12.10 à 16.31 en une seule saison. Il a récemment attiré un peu l’attention avec une performance de 41 points face aux Celtics.
Sexton n’a joué qu’une seule saison pour l’université de l’Alabama, mais y a également laissé sa marque. En 33 rencontres, il a marqué 19.2 PTS, en plus d’obtenir un impressionnant PER de 22.5. Il avait également fait le tour des réseaux sociaux en disputant une partie d’un match à 3 contre 5 face à l’université du Minnesota.
Sexton est désormais utilisé à titre de shooting guard par les Cavaliers en raison de l’arrivée de Darius Garland. Si les deux poursuivent leur progression, ils seront fort probablement le duo de l’avenir à Cleveland. Ne reste plus qu’à les entourer de bons joueurs dans la clé, des joueurs avec un bon tir et de la défense respectable, puis Cleveland est de retour dans la course aux séries. C’est toutefois plus facile à dire qu’à faire…