De plus en plus, on peut voir jouer des joueurs qui viennent de pays ailleurs que les États-Unis. Pour la NBA, c’est excellent pour les revenus car ça permet d’agrandir son auditoire. Pour les partisans, ça permet de voir qu’il n’y a pas juste du talent à l’intérieur des États-Unis.
Lorsque la saison 2019-2020 a débuté, la ligue comptait pas moins de 108 joueurs qui provenaient de pays autres que les États-Unis. Ça représente le 2e plus gros noyau de joueurs internationaux de l’histoire. Le record est de 113 lors de la saison 2016-2017.
L’Europe est très bien représentée avec 61 joueurs provenant de 20 pays différents. La France est le pays le mieux représenté avec 8 joueurs, suivi de la Croatie avec 7 et pour conclure le top-3, la Serbie avec 6 joueurs.
Les joueurs qui arrivent d’Europe sont des joueurs de talent. On a qu’à penser au joueur par excellence et la recrue de l’année lors de la saison 2018-2019, Giannis Antetokounmpo (Grèce/Bucks) et Luka Doncic (Slovénie/Mavericks).
On ne peut pas oublier le Français Rudy Gobert qui vient de remporter pour une deuxième année de suite le joueur défensif de la ligue. Il y a aussi Marc Gasol (Espagne/Raptors) qui a soulevé le Larry O’Brien et remporté la coupe du monde l’été dernier.
En comparaison lors de la saison 1994-1995, la ligue ne comptait que 25 joueurs provenant de pays internationaux. 25 ans plus tard le chiffre a quadruplé. Ça démontre que la ligue a grandi en peu de temps et prouve que c’est une ligue reconnue mondialement.
Lors du dernier repêchage, le Canada est passé à l’histoire, lorsque 6 joueurs canadiens ont été repêchés. Ce fut le plus grand nombre de joueurs venant d’un pays autre que les États-Unis à être repêché. Le record appartenait à la France qui avait vu 5 joueurs être repêchés lors du repêchage de 2016.
Reste à voir si un jour le visage de la NBA sera le visage d’un joueur provenant d’un pays européen. Plusieurs pensent que Giannis ou Doncic seront en mesure de remplacer LeBron lorsque ce dernier prendra sa retraite.
Une chose est sûre, c’est que la NBA ne repose plus seulement sur les États-Unis pour produire des Superstars.