Même en cette période de crise, LaVar Ball ne ferme pas son clapet. Le père des populaires Lonzo, LaMelo et LiAngelo a profité d’une entrevue avec The Ball Realm pour déclarer d’autres bêtises, une activité qu’il maîtrise plutôt bien aujourd’hui. Sa plus récente proclamation concernait la recrue phénoménale de la NBA, Zion Williamson. Si Zion avait le malheur d’affronter le père Ball en situation d’1-contre-1, LaVar « assassinerait » son adversaire, selon ses dires.
Assez cru comme message, mais nous comprenons l’idée. Le propriétaire de la Big Baller Brand souhaite faire son retour dans le fil d’actualité des fans de ballon orange avec un tout nouveau blasphème. Après Michael Jordan, c’est maintenant Zion que LaVar prétend pouvoir écraser, lorsqu’il était à son apogée.
« Arrêtez, j’assassinerais ce garçon, il est trop petit, il est trop mou, il est trop lent. »
La confiance en soi démontrée par le paternel du point guard des Pelicans est ahurissante. Non seulement affirme-t-il avoir été meilleur qu’un athlète de la NBA à son apogée, il le fait en lançant des injures envers l’un des coéquipiers de son fils aîné.
Il commence par le qualifier de « trop petit », alors que les deux hommes ont la même taille, c’est-à-dire 6 pieds et 6 pouces, selon Basketball Reference.
De plus, LaVar lance une flèche à Zion en parlant de sa rudesse, le qualifiant de « mou ». Pourtant, Williamson a l’un des gabarits les plus impressionnants jamais observés dans la ligue, pour un jeune de son âge (19 ans) et son poids (129 kg/285 livres).
Aussi fausses qu’elles peuvent paraître, les deux premières affirmations de LaVar ne sont pas aussi irrationnelles que sa dernière… « (Zion) est trop lent pour moi. » Eh bien, ça ne pourrait pas être plus inexact.
Malgré son poids et sa grandeur incongrus, Williamson a été sélectionné premier au repêchage de 2019 pour une raison bien simple; son athlétisme. Le jeune Pelican a fort probablement le second bond le plus rapide du circuit, considérant le nombre de deuxièmes chances qu’il confectionne au panier.
Ce n’est pas pour rien que la NBA avait la phrase suivante inscrite à son dossier d’analyse d’espoir de la classe de 2019 : « Possède une rapidité sans précédent, un excellent premier pas et une bonne vitesse de close-out pour un joueur de n’importe quelle taille, sans parler d’un joueur avec ses proportions à lui. »
Peu importe les prouesses athlétiques de LaVar Ball à son apogée (probablement à l’université de Washington State où il obtenait les moyennes de 2.2 points par rencontre), il ne pouvait simplement pas rivaliser avec l’athlétisme surhumain du power forward des Pels.
Celui-ci a mis de l’avant des statistiques incroyables à son retour au jeu pour la franchise de la Louisiane. En 19 rencontres, la sensation Zion a récolté une moyenne de 23.6 PTS, 6.8 REB et 2.2 AST par match en tirant le ballon à 59%. Si ce n’était du nombre limité d’apparitions sur le terrain dû à une blessure au genou, tôt dans la saison, le premier choix au dernier encan serait à la tête de la course au titre de Recrue de l’année de 2020.