Alors que de plus en plus de stars de la NBA décident de ne pas participer à la Coupe du Monde de la FIBA, l’équipe américaine semble plus vulnérable que jamais. Cependant, plusieurs athlètes d’expérience et des jeunes prodiges vont tout de même enfiler le maillot bleu et rouge. C’est le cas de Kemba Walker, Kyle Lowry, Donovan Mitchell, Jayson Tatum et plusieurs autres. La formation des États-Unis est peut-être la plus redoutable du tournoi, mais sans les gros noms qui étaient précédemment sensés se joindre aux rangs de l’équipe, le titre de champion du monde est un objectif réaliste pour plusieurs pays.
Parmi ceux-ci se trouvent l’Australie, le Canada, l’Allemagne, la France, l’Espagne, le Brésil, la Lituanie et la Serbie. Les Serbes ont un effectif de taille comptant plusieurs joueurs professionnels de la ligue européenne mais aussi de la NBA. En vedette: Nikola Jokic, le centre étoile des Nuggets de Denver, saura mener une offense de qualité qui sait tirer de l’extérieur. En effet, en plus du Joker et du point guard Milos Teodosic des Clippers, la Serbie compte parmi ses rangs Bogdan Bogdanovic et Nemanja Bjelica. Les deux tireurs d’élite ont plusieurs talents offensifs qui sont parfaits pour un circuit de Coupe du Monde et le jeune Bogdanovic est redoutable au périmètre lorsqu’il a le ballon en mains. Pour ajouter de la grandeur sur le banc, la formation de l’est européen déploieront Boban Marjanovic à partir du banc. Le géant de 7 pieds 3 pouces pourra s’imposer comme un énorme obstacle contre les pays qui manquent de taille près du panier.
L’entraîneur chef de la Serbie, Sasha Djordjevic, salive à l’idée de savoir qu’il aura toutes ces armes dans son arsenal quand viendra le mois de septembre. En plus d’avoir certains des basketteurs les plus talentueux au monde, les membres du groupe ont aussi beaucoup d’expérience ensemble et leur style de jeu unique a toujours été l’un des plus efficaces. Djordjevic est si confiant en son équipe qu’il s’est permis de le démontrer ouvertement lorsqu’il s’est exprimé sur les déboires des États-Unis.
« Laissons-les jouer leur basketball, nous jouerons le nôtre et si nous nous rencontrons, que Dieu les aide. » avait-il à dire à RTS, une chaîne de télévision nationale de la Serbie, concernant l’escouade américaine.
La Serbie a affronté les États-Unis à plusieurs reprises lors des dernières années avec Djordjevic à la tête du club. Les plus récents combats entre les deux nations ont eu lieu en Finale des Jeux Olympiques de 2016 ainsi qu’en Finale de la Coupe du Monde de 2014. L’Amérique est sortie vainqueur des deux confrontations.
Le coach a aussi délivré un message à Gregg Popovich, à la tête de la formation des USA. « Bienvenu au club » a-t-il dit à Popovich concernant la situation à laquelle Pop doit présentement faire face. Exprimant une sympathie ironique, Sasha Djordjevic sait comment on se sent lorsque les meilleurs joueurs du pays ne représentent pas leur patrie puisqu’il se retrouvait dans le même pétrin lors de la compétition de l’EuroBasket en 2017.
L’entraîneur a continué sa démonstration de confiance en énumérant des pays qu’il considère comme dangereux.
« Il y a la Grèce, la Russie, la France, l’Argentine, le Canada, le Brésil, l’Espagne. Je ne pense pas aux Américains du tout. »
Une assurance qui frôle l’arrogance mènera-t-elle la Serbie vers une deuxième apparition consécutive en Finale de la Coupe du Monde de la FIBA? Les chances sont définitivement de leur côté et même si le manque de vedettes chez les États-Unis est perçu comme un problème pour les Américains, le reste du monde se réjouit devant la parité de l’imminente compétition internationale qui aura lieu en Chine du 31 août au 15 septembre prochain.
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