Lorsque la NBA reviendra officiellement au jeu, la ligue sera confiante que les risques d’une contamination sont très, très faibles, sur le campus. Par contre, il n’y a jamais 0% de risque, malgré les tests : il est possible qu’un joueur soit diagnostiqué avec la COVID-19. Si le virus perce la bulle de la NBA, elle s’inquiétera vraisemblablement de ses entraîneurs. Trois entraîneurs-chef de 65 ou plus oeuvrent dans la ligue : Gregg Popovich (71), Mike D’Antoni (69) et Alvin Gentry (65). Seront-ils en mesure de coacher comme à l’habitude?
Adam Silver a évoqué qu’il est possible que les hommes à risque ne soient pas en mesure d’être l’entraîneur-chef, sur le banc de l’équipe. On aimerait qu’ils respectent une distance de deux mètres avec les joueurs, voulant dire qu’ils n’auraient pas pu se rapprocher énormément de leur équipe. Enseigner à l’aide d’un tableau blanc, a dit Silver, mais toute autre pratique devrait être approuvée.
Les réactions ont été rapides. Alvin Gentry (Pelicans) a exprimé son mécontentement à ESPN, hier soir. Il mentionne que ça ne fait aucun sens, et qu’il ne peut pas mener une équipe à deux mètres de distance.
De son côté, Mike D’Antoni n’aime pas le fait que la NBA pense à séparer les plus vieux du reste du groupe. Il planifie se rendre en Floride pour mener les Rockets, sans problème.
Après un appel du président de l’Association des Entraîneurs de la NBA, Rick Carlisle, Adam Silver a toutefois admis qu’il avait parlé trop rapidement et qu’il y avait encore beaucoup de facteurs à considérer.
Il s’agit de l’un des nombreux dossiers qui contient encore un bon nombre de points d’interrogation.
La direction de la ligue n’a pas terminé de travailler, loin de là!