Auteurs d’une saison pleine d’espoirs en 2020-2021, les Knicks de New York sont présentement incapables de bâtir sur ce momentum. Installée au 11e rang de l’Est, la formation new-yorkaise peut expliquer sa situation par la baisse de production de ses meneurs, comparativement à l’an dernier.
Défaits à quatre reprises (dont par les Pacers de l’Indiana hier soir) à leurs cinq dernières sorties, les Knicks peinent à demeurer sur la barre psychologique des .500 en ce premier quart de saison et des poussières.
Le plus récent vainqueur du titre de Joueur le plus amélioré, Julius Randle ne connait pas la saison à la hauteur des attentes (supérieures) placées en lui. En plus d’avoir vu sa moyenne de points par match descendre de 24 à 20, Randle est moins efficace dans ses tirs, surtout à l’extérieur du périmètre (33%). L’an dernier, le joueur de 27 ans réussissait 41% de ses tirs de 3 points.
Même son de cloche dans le cas du Canadien RJ Barrett. Le joueur de quatrième année amasse à peine 15 points par rencontre. Ayant réussi 44% de ses lancers l’an dernier, il parvient tout juste à rester au-dessus de la barre des deux tirs sur cinq qui finissent dans le panier (41%).
Selon le site de statistiques basketball-reference.com, la troupe de Tom Thibodeau n’a que 14.2% de chances de faire la danse printanière en 2022.
C’est certain que les résultats collectifs ne dépendent pas uniquement de certaines performances individuelles, mais force est d’admettre que quand tes deux meilleures options en attaque régressent, l’impact se fait ressentir en grande pompe, spécialement dans une féroce conférence Est.