Lorsque les séries éliminatoires approchent, j’aime bien y aller d’un exercice intéressant : analyser la dernière portion de la saison des équipes, et non la campagne entière. Ainsi, on peut souvent voir comment certains clubs ont progressé et se donner une bonne idée des systèmes de jeu qui fonctionnent. J’ai donc décidé de décortiquer le classement de la NBA… en 2020. Les clubs ont disputé environ 30 matchs et le classement n’est pas du tout le même.
Dans l’Est cependant, le classement est sensiblement le même. Le Magic d’Orlando surpasse les Nets, contrairement aux véritables positions, et les positions 3 à 6 sont encore une fois interchangeables. Rien qui n’impacte vraiment les séries éliminatoires, bien franchement.
Dans l’Ouest, la différence est toutefois assez folle. Le Thunder d’Oklahoma City est la deuxième meilleure équipe de la conférence, depuis qu’on a changé de page de calendrier en janvier.
Au quatrième rang du circuit, OKC possède une fiche de 22 victoires et 9 défaites en 2020.
Les Grizzlies, qui sont présentement au 14e rang du classement général et en danger de rater les séries éliminatoires, se retrouvent au huitième rang de la ligue avec une fiche de 19 victoires et 12 défaites – devant les Rockets de Houston.
On peut aussi parler des Pelicans, qui sont bien plus performants depuis quelques mois. Lorsqu’on change d’échantillon, la troupe d’Alvin Gentry passe du 10e rang de l’Ouest au 10e rang de la NBA.
Ça veut donc dire que la course au huitième rang pourrait être dingue, à l’Ouest. Un match suicide entre Zion et Ja, qui dit oui?
Les Raptors au sommet
Au sommet de la NBA, les Lakers, Raptors et Bucks se retrouvent à égalité avec une fiche identique de 23 victoires et 7 défaites.
Il n’est pas surprenant d’y retrouver les Lakers de LeBron, ni les Bucks de Giannis.
Par contre, nous sommes agréablement surpris de constater qu’une équipe ravagée par les blessures comme les Raptors puisse se démarquer ainsi. Malgré les succès torontois, les médias américains refusent toujours de mentionner l’équipe de Nick Nurse dans la conversation pour un championnat… Et pourtant.