Adam Silver et les compagnies de télévision peuvent se réjouir. Les visionnements du match #1 de la présente finale de la NBA sont en hausse comparativement à l’année dernière. La mauvaise nouvelle : ils sont encore bien en-dessous des autres années précédant la pandémie.
Avec une moyenne de 8,56 millions de téléspectateurs sur les ondes d’ABC (avec une pointe de 9,97 millions), le match #1 de la finale entre les Suns de Phoenix et les Bucks de Milwaukee a surpassé les cotes d’écoute de la même partie dans la bulle à Orlando, qui en avait totalisé 7,41 millions.
Certes, c’est une hausse. Mais se comparer à une finale disputée à la fin du mois de septembre/début du mois d’octobre (une période très occupée dans le monde du sport), ce n’est pas une représentation juste de la réalité.
Il y a à peine deux ans (dans une case horaire normale du mois de juin), la première rencontre entre les Raptors de Toronto et les Warriors de Golden State avait attiré 12,31 millions d’amateurs sur le réseau ABC, un nombre qui ne prend pas en compte les chiffres de Sportsnet, TSN et de RDS.
Dans un passé pas si lointain, en 2017, le troisième chapitre de la quadriptyque opposant Cleveland et Golden State avait réussi à dépasser les 18 millions de téléspectateurs lors du match #1. Ce qui veut donc dire que les cotes d’écoute ont chuté de 54% en cinq ans.
La NBA justifie partiellement ces chiffres par le fait que de nouvelles équipes sans grande couverture nationale ont rivalisé pour le championnat et que c’était la première finale sans Steph Curry et LeBron James depuis une décennie.
Il faut savoir également que les Bucks et les Suns ne sont même pas dans le top 5 des équipes les plus regardées, selon la NBA. Milwaukee peut se vanter d’être tout juste à l’extérieur, au sixième rang. Toutefois, Phoenix est au milieu du peloton, en 16e place : statistique qui pourrait changer si la franchise de l’Arizona devait rapporter le Larry O’Brien à la maison.