Plusieurs amateurs des Celtics font des cauchemars à l’idée que leur équipe aurait eu la chance d’acquérir le centre Myles Turner en retour de Gordon Hayward, cet automne. Ce sign-and-trade est tombé à l’eau et les Hornets ont mis la main sur l’ailier sans avoir à donner quoique ce soit à Boston. Pourtant, les Pacers – destination de choix de Hayward – souhaitaient offrir Turner, un choix de premier tour et un joueur de rotation aux Celtics, qui ont tout de même obtenu un trade-exception de 28.5 millions de dollars à utiliser dans les prochaines semaines/prochains mois.
Aujourd’hui, le meneur de la NBA pour les blocs demeure en Indiana, mais attire l’attention sur le marché des transactions. Considérant qu’il a déjà été offert à une autre formation, il est nécessaire d’évaluer le dossier.
Selon ce que rapporte le journal local Indy Star, cinq équipes se seraient sérieusement informées de la disponibilité de Myles Turner.
Parmi les aspirants, on compte les Lakers et les Clippers. Or, à 18 millions de dollars par année, il est difficile de voir comment un tel pacte serait possible et logique pour les deux formations.
Les Knicks possèdent la plus grosse petite salariale de la NBA, mais Mitchell Robinson est déjà un jeune centre défensif qui prend la place de centre partant dans l’alignement. Considérez toutefois les Pelicans et les Hornets comme destination potentielle. Encore, là, c’est difficile à imaginer – mais moins farfelu en raison des options de contrats à offrir en échange. On peut notamment nommer JJ Redick, Eric Bledsoe, Cody Zeller et Terry Rozier.
Il demeure difficile de bâtir une transaction autour de ces joueurs, et surtout difficile d’imaginer comment les Pacers pourraient être gagnants dans une telle transaction. Le but des Pacers demeure de participer aux séries et de se construire une équipe gagnante, et non de reconstruire. C’est l’indice que nous a donné l’offre de transaction citée au début de l’article.
Avec un cinq partant composé de Malcolm Brogdon, Caris LeVert, T.J. Warren, Domantas Sabonis et Myles Turner, l’Indiana commencera à faire peur. Veut-on briser ce nouveau noyau si le retour n’est pas substantiel? Probablement pas.
Ça demeure à suivre. Le marché n’est toutefois probablement pas favorable aux Pacers dans ce dossier, présentement.
Après tout, la défense de l’équipe souffre lorsque Turner n’est pas sur le terrain, raison pour laquelle il introduit le top 3-4 de la majorité des analystes dans la course au joueur défensif de l’année.