Plusieurs rêvent de voir la NBA à Montréal. Avoir un LeBron James, ou bien un Giannis Antetokounmpo en ville un jeudi soir pour affronter notre équipe montréalaise semble tout droit sortie d’une hallucination. Et si je vous disais que ce n’était pas impossible, vous y croyez ?
Il y a quelques semaines, on vous parlait d’Olivier Primeau qui préfère voir de la NBA à Montréal. Il ne semble pas être le seul. Pas besoin de statistique pour avancer que l’engouement envers le basketball est en ascension au Québec. Les inscriptions sont en hausses, tout comme le nombre de joueurs d’ici qui se rendent dans de hauts niveaux de compétition.
Khem Birch, Chris Boucher, Luguentz Dort, Karim Mane, Quincy Guerrier et j’en passe. Les jeunes Québécois performants sont les idoles de plusieurs de nos jeunes. Ces figures exemplaires sont plus nombreuses, année après année, et ce n’est qu’un début.
La conquête des Raptors l’an dernier a donné un nouveau souffle à l’élan du basketball au nord de la frontière canado-américaine, et le Québec ne fait pas exception. RDS présente de plus en plus de basketball, à notre grand plaisir, ce qui offre une visibilité unique sur la scène télévisuelle québécoise à ce sport qui est si souvent arrivé en bas de palmarès dans le passé.
Au niveau logistique, ce n’est pas bien complexe. Les Knicks, les Lakers et les Celtics partagent notamment leur amphithéâtre avec une équipe de la LNH, un scénario qui est facilement envisageable avec le Centre Bell. Je ne suis pas un spécialiste en ce qui concerne les termes pour une garde partagée entre le Tricolore et une future équipe de la NBA, mais ça ne semble pas une étape trop complexe à envisager.
À elle seule, la région administrative de Montréal comportait plus de 2 millions d’habitants en 2019, ce qui est près de 4 fois supérieur à Milwaukee, ville accueillant présentement les Bucks. Plus de 50 % de la population à moins de 45 ans.
L’intérêt y est, la logistique est faisable et le bassin de population semble assez grand pour remplir de façon suffisante le Centre Bell 41 fois par année, alors pourquoi pas ? Les dernières nouvelles entourant l’arrivée possible d’une équipe à Montréal remontent d’ailleurs à ce fameux championnat des Raptors. Coïncidence ? Michael Fortier souhaitait rassembler 2 milliards de dollars l’an dernier pour démontrer de l’intérêt à Adam Silver. Je n’ai pas entendu ce nom depuis plus d’un an. Où en êtes-vous rendu, M. Fortier ?
Ce texte n’est pas basé sur des montagnes de chiffres et de statistiques. Je l’écris tranquillement, à tête reposée en me demandant si j’aurai un jour la chance de m’asseoir confortablement dans un siège des Rouges au Centre Bell et de déguster ma bière à 20 piasses en observant les meilleurs joueurs au monde à Montréal. Je me dis que c’est utopique, mais pas impossible…