Alors que la G League commence à voler des espoirs de haut calibre à la NCAA, les têtes dirigeantes de l’organisation se devaient d’agir vite afin de permettre à leurs joueurs de gagner de l’argent lors de leur parcours scolaire. On ne parlait pas de salaire, mais bien d’un profit engendré à travers d’autres partis.
La NCAA a tranché ce matin. Le verdict est clair et pourrait encourager certains athlètes à choisir le parcours typique avec une université de haut calibre.
À partir de 2021-2022, de nouvelles règles feront en sorte que les joueurs pourront profiter de leur nom, image et personnalité afin d’engendrer des profits sur les réseaux sociaux. Ils pourront s’associer à des entreprises et effectuer des apparitions publiques à des événements.
Ça change tout. Il ne s’agit pas d’un salaire brut de 500 000$ comme dans la G League, ni du salaire d’un joueur professionnel en Australie. Néanmoins, il était grand temps que la NCAA se réveille et cesse d’être conservatrice au niveau de l’argent qui peut être fait par ses joueurs. Ceux-ci pourront maintenant vivre aisément avec une entrée d’argent légitime.
L’argent qui pourra être fait par un athlète dépendra donc de son talent, de son image et de sa fluidité en business. Il va s’agir d’une bonne pratique pour la NBA, où les partenariats sont encore plus gros. Imaginez comment Zion aurait pu profiter d’une telle règle…
Bref, c’est une excellente nouvelle dans le monde sportif. Si la NCAA continue à recruter des espoirs de haut calibre, le March Madness continuera d’être aussi populaire qu’il est à l’habitude, puisqu’il attire une bonne partie d’amateurs qui scrutent les rencontres afin d’analyser des espoirs de la NBA.
Le sport évolue et le repêchage continuera de progresser dans les prochaines années. Éventuellement, la NBA veut permettre à certains jeunes joueurs de passer de l’école secondaire au repêchage.
À ce moment-là, la NCAA ne pourra pas se défendre.
Pour l’instant, les athlètes-étudiants sont gagnants!