Tous les yeux étaient rivés sur Pascal Siakam lors du match #1 de la finale de la NBA. Le joueur de troisième année a mené les Raptors à la victoire avec une performance explosive de 32 PTS, 8 REB et 5 AST. Cette personne intéressante et humble inspire beaucoup de Camerounais et de jeunes basketteurs grâce à son histoire.
Le power forward est le septième joueur de l’histoire à marquer plus de 30 points avec un pourcentage de tirs réussis supérieur à 80 % (14 en 17) dans une partie d’une finale de la NBA. Ses 11 tirs convertis consécutifs sont également un record à ce stade. LeBron James et Kobe Bryant étaient jusqu’à là au premier rang avec huit tirs. Il est aussi le 5e joueur à avoir inscrit le plus de points dans un premier match en ronde ultime dans les 30 dernières années. Les légendes Allen Iverson, Kevin Durant, Michael Jordan et Tim Duncan le précèdent.
Pas mal pour un quelqu’un qui a commencé à jouer au basket à 18 ans!
«J’ai travaillé fort pour arriver à ce niveau et je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre et que je dois grandir. C’est ce qui est amusant. Je suis tombé en amour avec ce sport et je veux toujours m’améliorer. Des moments comme ce soir montrent que je vais continuer à être moi-même, que je vais travailler fort et que j’ai encore beaucoup à apprendre.»
Plus grand que le basket
Siakam est le premier Camerounais à participer à une finale de la NBA. Il est fier de représenter son pays.
«Je n’aurais pas pu imaginer être à ce niveau-ci. Je vais continuer à prouver à tous les Africains et tous les Camerounais que c’est possible d’arriver à ce niveau. Je dois rester calme, mais sachant qu’il y a toute une nation qui me supporte et qu’il y a tout un continent qui me regarde, ça fait vraiment plaisir.»
Dans sa jeunesse, Spicy P pratiquait le soccer, ce qui a déçu son père, un amoureux du ballon orange. En 2011, il a finalement apprivoisé ce nouveau sport et il était très doué.
En 2014, il faisait déjà partie d’une université américaine dans la NCAA. Peu de temps après, il a appris le décès de son père.
«Tous les jours, je me demande ce que dirait mon père s’il voyait ce que j’ai accompli. Les gens me disent tout le temps qu’il serait fier de moi, mais j’aurais aimé l’entendre de sa bouche. Ce que je vis dépasse le cadre du basket. Chaque soir de match, j’ai un objectif plus important et je joue pour quelque chose de plus grand que le basket.»
Avec les informations de Radio-Canada.
Crédit Photo: La Presse canadienne / Nathan Denette