Le point guard partant des Clippers de Los Angeles aurait pu encore être en train de vendre de la drogue dans les rues de Chicago plutôt que de se retrouver aux côtés de Paul George et Kawhi Leonard. Si ce n’était de quelques événements importants dans sa vie, le meneur ne serait pas ici aujourd’hui.
Beverley a accepté de raconter son passé rocailleux à l’émission The Jump animée par Rachel Nichols sur les ondes d’ESPN. Il admet que plus jeune, son destin était presque déjà tracé et qu’une décision cruciale l’a permis de dévier de sa trajectoire criminelle.
« C’était soit le basketball ou la vente de drogues. »
Lorsque les joueurs des Clippers entendent leurs noms retentir au sein du Staples Center, ceux-ci sont précédés de l’université qui les a formé ou de leur pays d’origine, pour ceux qui viennent d’outremer. Cependant, ce n’est pas le cas pour Beverley. Lorsqu’il est introduit, son nom suit un tonitruant « À la position de point guard, 6 pieds 1 pouce, à sa huitième année, de la ville de Chicago, No. 21… »
Cette particularité témoigne de ses débuts plus difficiles dans une grande ville comme Chicago. Plus jeune, la mère de Patrick devait jongler avec trois emplois différents pour éviter la pauvreté. Ayant cet exemple devant lui, le guard de 31 ans voulait à tout prix récolter de l’argent pour ne plus avoir à vivre de cette façon. C’est pourquoi il décida alors d’apprendre le métier de vendeur de drogue.
Lorsqu’il eût ses propres enfants dans les quartiers plus mouvementés de l’ouest de Chicago, la profession de Beverley a dû être reléguée aux oubliettes. Cette décision eût lieu suivant un tragique accident de voiture en 2008, envoyant son meilleur ami à l’hôpital.
Mettant le blâme sur la vente de marijuana et de narcotiques, Pat Bev se mit au basketball à temps plein pour atteindre les ligues majeures. Aujourd’hui, il en est à sa huitième campagne dans la NBA et met le maillot d’une des meilleures formations du circuit.
Il tient donc sa ténacité et son effort défensif surhumain de son dur passé dans les rues de la Ville Venteuse.
Ayant l’une des personnalités les plus explosives de la ligue, l’athlète croit que, grâce à ses qualités, il aurait pu avoir du succès dans n’importe quelle profession.
« J’aurais probablement été le meilleur vendeur de drogue au monde. »
La confiance, la persévérance, l’endurance, l’attitude et l’acharnement sont tous des mots pouvant décrire la personne de Patrick Beverley ainsi que son style de jeu sur le parquet. Même si ses talents de marqueur ou de meneur ne sont pas les plus impressionnants, le Bulldog aura une place dans la NBA pendant de longues années, tant qu’il gardera son esprit compétitif hors du commun.