Paul George en mission sans Kawhi Leonard

Paul George en mission sans Kawhi Leonard

En résumé

L.A. tient bon grâce aux 41 points de Paul George. Mais est-ce que les Clippers ont ce qu'il faut pour passer en finale?

Les Clippers de Los Angeles ont évité le pire lundi soir alors qu’ils faisaient face à l’élimination, 3-1, sur la route. Paul George a été resplendissant dans l’effort des siens pour résister encore un match, au moins, face à la puissance de frappe des Suns de Phoenix. L’héroïsme de PG, en l’absence de Kawhi Leonard qui ne semble pas réellement près d’un retour, était le pilier qui tenait L.A. debout, mais sera-t-il en mesure de porter l’équipe sur son dos pour encore deux victoires consécutives?

Les 41 points, 6 passes décisives, 13 rebonds et 3 vols de ballon sont venus sur un plus qu’excellent rendement de 75% (15/20) du terrain, 100% (8/8) des lancers francs et 50% (3/6) du périmètre. Actif des deux côtés du terrain pour 40 dynamiques minutes, l’ailier des Clippers était sans équivoque le meilleur joueur de la partie, hier soir. Il a monté une performance irréprochable, faisant taire, à nouveau, ses détracteurs et critiques.

Au match #5, PG13 répondait sensiblement coup pour coup à tous les gros paniers que mettaient Devin Booker et Chris Paul, en route pour un record de points en séries, pour sa carrière. George inscrit également son nom dans les livres d’histoire des Clippers à titre de premier porte-couleurs du club à récolter 40 points ou +, 10 rebonds ou + et 5 assistances ou + en une seule joute éliminatoire.

Playoff P n’a pas froid aux yeux, particulièrement depuis que son coéquipier est tombé au combat (blessure au ligament antérieur croisé), après que deux tiers de la série contre le Jazz de l’Utah aient été complétés. Depuis lors, Paul George s’est levé comme la principale superstar de Clippernation, moyennant 30.9 PTS, 11.3 REB et 6.1 AST par rencontre, à travers sept matchs.

Ses prouesses ont cependant été épaulées adéquatement par ses collègues de premier et second plan, autant lundi soir qu’aux affrontements précédents. Notamment, Reggie Jackson mérite une bonne dose d’appréciation pour le travail qu’il fait, en pleine renaissance de sa carrière.

Il amassait 23 points lundi, en plus de 5 rebonds et 3 passes, convertissant 4 de ses 7 tirs à 3 points, pour s’annoncer deuxième meilleur marqueur des Clippers et troisième meilleur, toutes équipes confondues, pour le match. Depuis que Leonard est sur les lignes de côté, le point guard de 31 ans produit en moyenne 22.6 PTS, 3.9 REB et 3.9 AST par soir, sur des taux d’efficacité de 50% du terrain, 38% de l’arche et 84% de la ligne de charité.

Les contributions de Marcus Morris et DeMarcus Cousins ne sont pas passées sous silence, non plus : Mook s’occupe de 22 points sur un rendement de 56% et Boogie ajoute 15 points au tableau sur 58% d’efficacité. Pour Cousins, il s’agit d’un sommet personnel en séries (14 matchs), mais la véritable carte cachée des Clippers est peut-être Morris, en fait.

Lorsque le forward vétéran connait une bonne soirée au boulot, c’est-à-dire lorsqu’il décoche le ballon avec un rendement égal ou supérieur à 50%, la formation californienne présente un bilan de 8 victoires et 0 défaite… Voilà un fait intéressant, à considérer pour Tyronn Lue, qui lui présente désormais une fiche personnelle de 10-2 en situation d’élimination, comme entraîneur-chef.

Chez les locaux du Talking Stick Resort Arena, Devin Booker a bien fait avec ses 31 points, 4 rebonds, 3 aides et 2 interceptions. Or, une récolte collective de seulement 9/26 de la ligne des 3 points, en plus de quelques moments léthargiques en offense pour Phoenix, ont été suffisants pour laisser la victoire aux visiteurs, entre autres facteurs.

Néanmoins, une majeure part du crédit doit être accordée à l’extraordinaire défensive de Los Angeles, surtout au périmètre, qui a empêché les Suns de taper les 30 points à chaque quart.

Nous rejoindront Hollywood demain, le 30 juin, à 21h00, afin de voir si Paul George réalisera un nouvel exploit pour forcer la tenue d’un match #7, ou si les hommes de la vallée du soleil auront ce qu’il faut pour en finir avec les Clips et passer en finale de la NBA.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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