Philly met fin à la séquence victorieuse des Raptors

En résumé

Ce revers représente le tout premier de l'équipe en 17 matchs sans Kyle Lowry. Son absence commence à peser sur les Raptors.

En l’absence du cœur et de l’âme des Raptors, Kyle Lowry, la formation de Tampa Bay n’a pas manqué d’ardeur ou de caractère alors qu’elle se mesurait aux 76ers de Philadelphie pour la deuxième fois en trois jours. En dépit d’un effort défensif remarquable, notamment à l’égard du centre partant de l’opposant, Joel Embiid, Toronto ne parvient pas à compléter une remontée de dernière minute et Philly met un terme à la séquence de quatre victoires des hommes du Amalie Arena.

1er Quart

D’entrée de jeu, Joel Embiid fait sentir sa présence tôt dans le rencontre, autant du côté offensif que défensif du jeu. Celui qui se rend le plus souvent à la ligne de lancers francs dans la NBA, qui en a obtenu 14 dimanche, exerce ce pouvoir aussi dès les premières minutes.

Un autre partant pour Philadelphie qui a un impact immédiat est Furkan Korkmaz pour Philly, lui qui décoche à répétition de l’arche pour en convertir quatre au fil du quart. Une montée de 10 points sans réponse des 76ers contraint Nick Nurse à demander le premier temps mort de la partie tandis qu’un creux de 9 points se crée rapidement; Baynes rejoint ensuite la partie.

Danny Green décide aussi de s’y mettre, face à son ancien club, et fait croître l’avance des siens grâce à quelques 3 points du coin. L’avance des Sixers ne fait ensuite que grandir, alors que l’offensive des Raptors ne trouve pas encore son rythme et que le triplé pleut pour les visiteurs, même pour les réservistes.

Le 1er quart-temps appartient sans équivoque à Philadelphie, 37-18.

2e Quart

La réponse des Raptors vient tôt au deuxième engagement en OG Anunoby, qui tente petit à petit de rogner l’écart entre les deux clubs à l’aide du tir de distance. Toutefois, c’est toujours l’adversaire qui connaît plus de succès du royaume des 3 points, avec un rendement de 50%.

Contrairement au dernier combat face aux hommes de Doc Rivers, les lacunes défensives sont apparentes sur plusieurs plans – au départ – pour Toronto. Même le duel des rebonds est remporté facilement par les 76ers (25 contre 12). Le gouffre de 21 points que se creusent les Raptors gagne dangereusement en importance.

L’unité de partants des Raps, supportée par Chris Boucher, refuse toutefois de jeter l’éponge. Une bonne nouvelle : Embiid n’a enregistré qu’un seul panier jusqu’à ce point.

La clé qui ouvre la porte de la remonté des Torontois sera finalement la passe, ainsi qu’une défense beaucoup plus dynamique. Si rien ne fonctionne du périmètre, on attaque l’anneau – les Raptors ramassent 24 de leurs 42 points totaux à l’intérieur de la clé.

La pente à remonter est toujours bien présente, mais on voit désormais la lumière, les Raptors tirent de l’arrière 55-42 en rejoignant les vestiaires.

3e Quart

La poussée de laquelle a bénéficié la formation « à domicile » en fin de 2e quart se traduit bien au prochain, la différence n’est plus que de 10, et ça aura coûté une deuxième faute technique pour ses membres, cette fois-ci à l’endroit de Norman Powell.

Un JoJo frustré poursuit sa léthargie, et Baynes est à remercier en grande partie pour les déboires du candidat au MVP; il fait d’ailleurs démonstration d’une de ses meilleures performances de la saison.

Or, les efforts de battant des locaux est finalement en vain alors que l’écart revient à un plateau de plus de 10 points en un claquement de doigts. Les opposants connaissent beaucoup de succès au rebond offensif, qui génère en retour 15 points (contre 4) dans le cadre d’une foule d’opportunités de deuxièmes chances.

Plus que 12 minutes au cadran et la priorité est toujours à Philly, 79-65.

4e Quart

Crédit aux Raps, l’agressivité défensive est toujours au rendez-vous. Malheureusement, cette même agressivité à l’autre bout des parquets ne porte pas autant de fruits et un sifflet fréquent empêche le momentum de prendre forme pour les hommes de Nick Nurse. L’incapacité de convertir de la ligne des 3 points n’aide pas, non plus (7/29).

La présence de Terence Davis offre une excellente dose d’intensité pour venir s’ajouter à l’effort déjà fervent des Raptors. Les deux plus prolifiques marqueurs de la soirée pour ces derniers, Siakam et Powell, viennent épauler TD2 avec des paniers des plus opportuns pour couper le déficit à seulement 8, tandis que le cadran n’indique plus que 6 minutes.

Pour l’une des formations, ce sont les opportunités à l’intérieur qui sont les plus payantes, pour l’autre, c’est plutôt l’arche qui donne lieu à un haut taux d’offensive, derrière Tobias Harris et Shake Milton, principalement. Les deux ailiers des Sixers n’avaient pourtant pas été au sommet de leur art, dimanche soir.

Avec une minute à faire à la soirée, 11 points séparent toujours les deux rivaux de division, ce qui signifie le lancement d’un festival de la faute pour en faire la plus longue minute de toutes. Hormis le bon travail d’Aron Baynes sur Embiid – ainsi qu’un effort soutenu jusqu’à la toute fin – la marque finale de la rencontre est un résultat des difficultés offensives qu’ont présentées les Raps, n’enregistrant qu’un total de 102 points.

La prestation des Torontois aura peut-être été conclue sur une séquence de 14-3, mais Philadelphie s’empare de celle-ci, 109-102.

Ce revers représente le tout premier de l’équipe en 17 matchs sans Kyle Lowry. Son absence prolongée commence à peser sur les Raptors. Quelques points positifs peuvent cependant être retirés des deux derniers affrontements : Aron Baynes peut se rendre utile contre des pivots de grande taille, les Raptors ont bel et bien retrouvé leur identité, et ils ont ce qu’il faut pour surmonter les puissants 76ers.

Joueurs du match :

Raptors : Norman Powell – 24 PTS, 4 REB, 6 AST, 3 STL

76ers : Tobias Harris – 23 PTS, 7 REB, 5 AST, 3/4 du 3PTS

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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