La cuvée 2018-2019 a placé la barre haute pour les prochaines recrues de la NBA. C’est d’ailleurs ce soir que nous saurons qui de Luka Doncic et Trae Young remportera l’honneur de Recrue de l’année, eux qui ont chacun pris les commandes de leur formation respective à leur première saison professionnelle. De ce fait, voici quelques prédictions pour la prochaine saison en ce qui à trait aux recrues fraîchement repêchées.
Recrue de l’année 2019-2020 : Ja Morant, Grizzlies de Memphis (PG)
Évidemment, Zion Williamson pourrait très bien me faire mal paraître en remportant l’honneur haut la main. Toutefois, Zion fait face à une pente plus abrupte en termes d’adaptation alors que le nouveau point guard des Grizzlies, lui, possède une saison d’expérience supplémentaire. À 19 ans, Ja Morant a presque deux fois plus de parties jouées que Zion et ses performances au dernier March Madness laissent croire qu’il est prêt pour les grands moments. Ultimement, je crois que Morant aura le ballon dans ses mains plus souvent et que son style de jeu se prête mieux au prochain niveau, du moins en début de carrière.
Meilleure recrue défensive : DeAndre Hunter, Hawks d’Atlanta (SF)
Les Hawks ont monté jusqu’au 4e rang du repêchage pour acquérir DeAndre Hunter, ce qui est évocateur de leur appréciation du jeune forward. Tout au long du processus, Hunter a été identifié comme un joueur stable et responsable en défensive, c’est pourquoi il est prêt à contribuer dans la NBA. Bien que Matisse Thybulle soit possiblement le meilleur joueur défensif de la cuvée, le temps de jeu est toujours un facteur important et Hunter fait maintenant partie des piliers à Atlanta.
Meilleur distributeur : Nickeil Alexander-Walker, Pelicans de la Nouvelle-Orléans (PG/SG)
Deuxième balle courbe en trois prédictions alors que Ja Morant était de loin le meilleur passeur du repêchage de cette année d’un point de vue statistique. Cela dit, le Canadien Nickeil Alexander-Walker a démontré une progression phénoménale dans cet aspect de l’offensive : son nombre d’assistances par match est passé de 1.5 comme freshman à 4.0 en tant que sophomore, un chiffre qui aurait été encore plus haut avec un peu d’aide de ses coéquipiers à Virginia Tech. En parlant d’aide, Alexander-Walker jouera avec Zion Williamson, ce qui devrait améliorer ses statistiques comme distributeur.
Meilleur tireur d’élite : Cameron Johnson, Timberwolves du Minnesota (SG/SF)
Nombreux sont ceux qui ont critiqué la sélection de Cam Johnson au 11e rang. En fait, même le commissaire Adam Silver avait l’air surpris en lisant son nom. Quoi qu’il en soit, les T-Wolves ont mis la main sur une valeur sure. À 23 ans, Johnson est le joueur le plus âgé de la cuvée, lui qui possède cinq ans d’expérience universitaire à son bagage. L’ancien porte-couleur de North Carolina a amélioré son tir d’année en année, finissant sa dernière saison avec une efficacité sensationnelle de 45.7% du centre-ville. Bien que Jarrett Culver, Tyler Herro, Dylan Windler et Jordan Poole soient tous des candidats intéressants pour cette catégorie, Johnson arrive à Minnesota avec la pression d’être un tireur d’élite dès sa saison recrue.
Surprise de l’année : Carsen Edwards, Celtics de Boston (PG/SG)
Tout ceux qui ont vu Carsen Edwards au March Madness ne seront pas surpris si ses performances dans la NBA ouvrent des yeux dès la saison prochaine. Toutefois, en tant que choix de deuxième tour, Edwards fait certainement partie des candidats pour cette catégorie. L’ancienne vedette de l’Université Purdue atterri dans une situation parfaite à Boston, lui qui pourrait jouer un rôle important sur la seconde unité et peut-être même obtenir des minutes avec les partants si son tir est aussi dangereux que l’an dernier. Edwards possède une bonne mentalité et une grande confiance en ses moyens, c’est pourquoi il pourrait faire regretter aux 29 autres équipes de l’avoir laissé glissé jusqu’en deuxième ronde.
Crédit image : Getty Images
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