Quincy Guerrier revient sur son énorme début de saison à Syracuse

En résumé

Quincy s'est entretenu avec Mathieu Jolivet (RDS) et expliqué qu'il se sentait enfin à l'aise dans la NCAA.

Le Québécois Quincy Guerrier connaît tout un début de saison avec l’Orange de Syracuse, dans la NCAA. À sa deuxième campagne, il est dorénavant un joueur partant et peut être considéré comme l’un des moteurs offensifs principaux de son équipe. Grâce à ses 16.1 points par match, il se classe au deuxième rang des marqueurs de son équipe et au premier échelon pour les rebonds (9.4).

Guerrier s’est entretenu avec Mathieu Jolivet sur les ondes de RDS hier soir, et il a offert plusieurs réponses très intéressantes.

Le produit de Thetford Mines a tout d’abord été amené à commenter sa progression entre sa première et sa deuxième saison, qui a été tout simplement sensationnelle.

Il a tout d’abord indiqué qu’il avait dû vivre de gros ajustements en 2019-2020.

« J’ai appris beaucoup sur ma façon jouer. Le fait d’utiliser mon corps et d’être physique. Le fait que mon tir de 3 points était pas trop bon à ma première saison, j’ai dû trouver une autre manière d’aider mon équipe à gagner des matchs. Coach m’a appris beaucoup sur moi, à utiliser mon physique, être agressif, aider l’équipe aux rebonds et réussir mes tirs quand je suis ouvert. »

Cette année, toutefois, tout a changé. En étant partant, une bonne dose de confiance est infusée et le tir de 3 points a commencé à suivre. S’il n’a réussi que 12.5% de ses tirs de 3 points à sa saison recrue, il réussit présentement 44% de ses essais du périmètre. Ce n’est pas un hasard, puisqu’il a travaillé là-dessus avec acharnement.

« J’ai plus de confiance que l’année passée, je sais que mon rôle a changé aussi. Mon tir de 3 points est vraiment meilleur que l’an passé, j’ai travaillé là-dessus beaucoup durant la saison morte. »

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Et pour la première fois depuis son départ du Québec, Candyman se sent en plein contrôle et apprécie le rôle important. Il a été habitué à être un contributeur direct, et c’est ce qu’il fait cette année.

« Ça me fait penser à quand je jouais avec Thetford. Je me sens plus dans ma zone en ce moment. Je joue 30 minutes par match. Je suis dans le flow et ça m’aide beaucoup pour mes performances. »

Mathieu Jolivet a mentionné que plusieurs joueurs locaux avaient parlé d’un «chip on their shoulders» en raison du fait qu’ils viennent de Montréal. Quincy est d’accord et mentionne que c’est une énorme source d’inspiration pour travailler plus fort.

« J’ai l’impression que tout le monde nous voit moins bon que les Ontariens ou les Américains, mais ça nous pousse à travailler encore plus fort. »

Finalement, est-ce que le rêve de la NBA est accessible? Il l’a toujours été, selon lui.

« Ç’a toujours été un rêve accessible pour moi, depuis que j’étais en secondaire 5. Je me suis dit que la NBA était quelque chose que je pouvais accomplir si je travaille fort et que j’y crois. Je veux pas juste être dans la NBA, je veux avoir un rôle et avoir du succès. »

Pour l’instant, toujours aucune indication des intentions de Q en vue du repêchage. Est-ce que ce sera en 2021? Est-ce qu’on parle plus de 2022? Tout dépendra.

Pour l’instant, Syracuse vise le March Madness et c’est à cet endroit que son nom pourrait prendre beaucoup de valeur.

Kevin Vallée

Kevin Vallée est le fondateur d'AlleyOop360, maintenant journaliste au 91.9 Sports et descripteur des matchs de l'Alliance de Montréal.

Kevin Vallée

Kevin Vallée est le fondateur d'AlleyOop360, maintenant journaliste au 91.9 Sports et descripteur des matchs de l'Alliance de Montréal.

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