Recrue de l’année : LaMelo Ball mérite-t-il le titre malgré son absence?

Recrue de l'année : LaMelo Ball mérite-t-il le titre malgré son absence?

En résumé

Zion Williamson avait également échappé le titre l'année dernière après avoir manqué une bonne partie de sa saison recrue.

Il y a quelques semaines, le débat entourant le titre de Recrue de l’année dans la NBA semblait clos pour de bon avec LaMelo Ball. Sauf que la blessure du fils benjamin de LaVar Ball relance la discussion au grand complet, étant donné que la NBA a tendance à ne pas attribuer cet honneur à quelqu’un qui a manqué une bonne partie de la saison.

Si on y va avec l’angle du « plus utile à son équipe », Ball pourrait ressortir grâce à cet argument. Ce dernier est troisième pour les points marqués (15.9), troisième pour les minutes jouées (1174), premier pour les passes par match (6.1) et premier pour les vols de ballon par rencontre (1.6). Avec son arrivée, les Hornets pourraient jouer pour au moins .500 pour la première fois depuis 2015-2016, eux qui n’ont jamais gagné une série éliminatoire depuis 15 ans.

Comme l’a noté Joseph Casciaro de The Score, Charlotte possède une fiche de 11 victoires et 10 défaites depuis que le jeune joueur est inclus dans l’alignement de départ. De plus, Ball est seulement la 12e recrue à maintenir une moyenne de 15 PTS, 5 REB et 5 AST. Quand on classe cette douzaine selon l’efficacité au tir, le troisième choix au dernier repêchage est troisième… derrière Magic Johnson et Michael Jordan.

Avec une sixième place dans l’Est, l’absence de LaMelo pourrait directement dicter les prochaines semaines et la présence ou non des Hornets en série. Seulement quatre matchs et demi les séparent du 11e rang.

Néanmoins, seulement 42 matchs disputés comptent pour 57% de la présente saison, qui en a 72. Un seul récipiendaire de la Recrue de l’année a joué moins de 50 parties dans la saison, soit Paul Hoffman (37) en 1948. Et encore, ce total représente plus du trois quarts de la saison, puisqu’à cette époque, les équipes n’avaient que 48 duels dans leur calendrier.

Si on compare au prorata d’une seule campagne, Patrick Ewing est le vainqueur avec le plus petit pourcentage de matchs joués avec 61%. Et on parle d’un joueur qui faisait 20 points par rencontre et a été invité au Match des étoiles.

Toutefois, rien n’est complètement joué pour Ball. Selon ce que rapportait Shams Charania plus tôt aujourd’hui, le joueur des Hornets aura une deuxième réévaluation concernant son poignet d’ici quatre semaines.

Il ne serait pas impossible qu’il puisse faire un retour pour la fin du calendrier régulier. Assez pour cimenter sa candidature, ça reste à prévoir.

Pierre-Olivier Poulin

Pierre-Olivier Poulin

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