Les dernières années ont marqué une solide avancée en matière de basketball au Québec. Au début des années 2010, seul Samuel Dalembert – un centre désormais retraité – représentait la belle province. Aujourd’hui, ce chiffre est plus élevé – et continuera de grimper au cours des prochaines saisons.
Si on prend de l’avance et que l’on se penche sur la classe de repêchage 2021, on peut voir le nom d’un espoir québécois relativement bien classé. Cet espoir en question s’appelle Bennedict Mathurin. Retenez ce nom, car il a de bonnes chances d’être le prochain talent d’ici à obtenir sa place dans la cour des grands.
Mathurin, un shooting guard de 6 pieds 6 pouces et 190 livres, s’est déjà attiré l’œil des recruteurs internationaux. Il a durant son adolescence porté les couleurs de la NBA Academy Latin America à Mexico City, où il a développé son jeu à un niveau où il s’est mérité l’attention d’une quinzaine d’universités américaines.
L’ancien membre de l’organisation montréalaise Brookwood Elite entamera sous peu sa première saison avec les Wildcats de l’Arizona, qu’il a choisi de rejoindre en janvier 2020. Un bébé de juin 2002, il est tout juste âgé de 18 ans, mais demeure tout de même un candidat sérieux pour être réclamé à l’encan 2021.
Le Montréalais est pour l’instant classé comme un choix de début de deuxième ronde par le site hautement spécialisé NBADraft.net. Ce n’est encore qu’une situation hautement hypothétique, mais pour l’instant, cette centrale de recrutement estime que Mathurin pourrait devenir le 32e choix de la séance.
Il ne resterait qu’à bien performer pour saisir quelques rangs durant la saison collégiale américaine et ainsi se mériter un contrat garanti, type d’entente qui n’est promise qu’à ceux qui sont choisis au premier tour.
Pour comparer avec Karim Mané, le tout dernier joueur d’ici à qui la NBA a ouvert ses portes, ça augure bien. Karim n’était pas classé, n’a pas été repêché, mais a tout de même été en mesure de signer un contrat à deux volets.