Le repêchage de la NBA approche de plus en plus – et le Montréalais Karim Mane poursuit ses démarches dans le but d’espérer entendre son nom être appelé. Il s’entraîne dur, rencontre différents clubs et pense presque exclusivement au basketball. Selon certains joueurs professionnels, il est prêt à faire la transition du Cégep à la cour des grands.
C’est ce que son entraîneur collégial Andy Hertzog a affirmé à l’émission radio hebdomadaire d’AlleyOop360, samedi dernier. En entrevue avec Kevin Vallée sur les ondes du 91.9 Sports, Hertzog a indiqué que son protégé s’était déjà entraîné avec d’actuels joueurs de la NBA, qui eux ont du bien à dire du jeune Québécois.
« Selon des joueurs de la NBA, il est pas mal prêt. »
– Andy Hertzog, à propos de Karim Mane
Celui qui dirige le prestigieux programme de basketball du Cégep Vanier depuis plus de 30 ans explique que Karim possède une belle intelligence pédagogique. Qualifié par son coach d’éponge à connaissances, le point guard natif de Dakar, au Sénégal possède une éthique de travail sans pareil et pose toujours les questions qui lui permettent de s’améliorer sur et en dehors du terrain.
Le processus
Ayant déjà rencontré plus de deux tiers des clubs de la NBA – soit au moins une vingtaine d’équipes, dont les Raptors – Karim Mane prendra maintenant le chemin des États-Unis pour participer à des entraînements qui lui permettront de gagner des points auprès des formations intéressées.
Même si la croyance veut généralement qu’on soit sélectionné, il en demeure qu’en réalité, ce n’est pas aussi simple.
« Je l’ai déjà dit à Karim : c’est peut-être mieux de ne pas être repêché que d’être repêché en deuxième ronde. »
– Andy Hertzog
Alors que les choix de premier tour disposent d’un contrat garanti, la réalité n’est pas la même pour les joueurs sélectionnés en deuxième ronde. Ils sont pris au sein d’une franchise qui n’a pas toujours des plans pour eux et c’est quelque chose qui peut parfois nuire au développement du joueur.
Si Mane n’est pas repêché, il obtiendra le statut de joueur autonome et aura la liberté de négocier avec différentes équipes pour être certain de prendre la bonne décision pour sa carrière. Le dernier Québécois à avoir procédé ainsi, un certain Luguentz Dort, ne s’est pas trop mal débrouillé, à ce que l’on sache.