Kobe Bryant, Kevin Garnett, Tim Duncan et… Shawn Marion? L’un de ces noms ne semble pas avoir sa place dans l’énumération. Pourtant, Marion croit fermement qu’il mérite sa place au sein de ces grands, récemment intronisés au Temple de la Renommée. Il est donc temps d’analyser sa candidature au grand honneur.
L’ancienne vedette des Suns de Phoenix a connu son lot de déménagements lors de son long séjour au cœur du circuit NBA. Passant 18 ans chez les pros, il a accroché ses souliers en 2015, à l’âge de 37 ans. Il a connu une carrière bien garnie, participant même aux efforts des Mavericks de Dallas en 2011 pour vaincre le Heat de Miami lors d’une mémorable série ultime.
Marion a même été de passage à Toronto, avant de terminer le tout à Cleveland. L’All-Star à quatre reprises juge que son CV est digne d’une considération sérieuse au Temple de la Renommée du basketball Naismith.
« Je crois que l’héritage que j’ai laissé au jeu est là. » a-t-il dit à Michael Lee de The Athletic « Mais qui est-ce qui décide? Qui sont ceux qui font les décisions? Sur quoi se basent-ils? Si on regarde toutes mes statistiques, je devrais être un « shoo-in » (y entrer de façon automatique). Ne devrais-je pas? »
Sa carrière parle-t-elle d’elle-même? Marion ajoute qu’il n’a pas vraiment de contrôle sur son intronisation. Il faisait partie de la même classe d’éligibilité que des grands comme Kobe, Garnett, Duncan et Chris Bosh. Le dernier n’a pas été sélectionné à sa première année, alors que les trois premiers oui. Ça ne veut pas dire pour autant que Bosh ne fera jamais partie de l’illustre Temple, tout comme Marion.
Le surnommé The Matrix a récolté les moyennes de 15.2 PTS, 8.7 REB et 1.9 AST par match au fil de sa longue épopée en NBA. Ses meilleures années ont eu lieu à Phoenix, aux côtés de Steve Nash et d’Amar’e Stoudemire, complétant le trio d’étoiles de cette historique formation des Suns.
Contrairement à ces deux comparses, la Matrix a réussi à terminer sa carrière en beauté avec une conquête de championnat. Sa longévité aide aussi beaucoup son cas, malgré seulement quatre sélections All-Star et deux sélections All-NBA.
Malheureusement, il n’a jamais reçu d’honneur All-Defense, mais était l’un des pionniers du small-ball, étant l’un des plus petits power forwards de son époque, tout en étant bien apte à défendre de plus costauds adversaires. Sa meilleure campagne sous le soleil de l’Arizona était certainement celle de 2005-2006. L’ancien Sun avait alors récolté les moyennes de 21.8 PTS, 11.8 REB, 1.8 AST, 2 VOL et 1.7 BLC avec un pourcentage au lancer de 52,5%.