Ah, le small ball, cette fameuse stratégie adoptée par les Rockets de Houston lorsqu’ils ont décidé d’échanger Clint Capela et de ne pas aligner de joueur en haut de 6 pieds 7 dans leur alignement partant. Les observateurs l’ont critiqué : sur papier, ça n’a aucun sens, à première vue. Les Rockets ont toutefois prouvé que le système de jeu fonctionnait à plus d’une occasion, battant de grosses équipes avec un alignement exceptionnellement petit. Hier, ce sont les Bucks qui y ont passé.
Après les Mavericks vendredi, Houston avait rendez-vous avec Milwaukee dimanche soir. James Harden et Russell Westbrook sont partis en mission, ayant beaucoup de choses à prouver contre la meilleure équipe de l’Est.
Malgré des matchs inefficaces des deux vedettes de l’équipe, les Rockets ont réussi une remontée tardive pour infliger une défaite de 120-116 aux Bucks.
Le plus fascinant? Les Bucks ont obtenu 29 rebonds de plus que les Rockets et ont tiré à 49% du terrain, contrairement à 40% du côté de l’adversaire. Il est difficile d’expliquer tout ça : le système fonctionne, voilà tout.
Un nombre record de tirs de trois points
Les Rockets ont égalé leur propre record de lancers de trois points en un match, avec un total ridicule de 61. À titre de comparaison, les Bucks n’en ont lancé que 35.
La statistique la plus folle est toutefois la suivante : Houston a lancé 61 tirs de trois points, 30 lancers de 2 points et 31 lancers francs. C’est donc dire qu’ils ont tenté AUTANT de tirs de trois points que de lancers de deux points ET de lancers francs. C’est complètement absurde.
En chiffres
Chez les Bucks, ce fut l’affaire de trois joueurs.
Giannis a frôlé un triple double avec 36 points, 18 rebonds et 8 passes. Khris Middleton a inscrit 27 points tandis que Brook Lopez en a ajouté 23 au tableau.
À Houston, Russell Westbrook a mené la charge avec 31 points alors que James Harden suivait avec 24 points.
Robert Covington (15) et Danuel House Jr (16) ont également bien contribué dans la victoire.