La star des Warriors de Golden State, celle qui est synonyme du succès qu’a connu la franchise durant son ère de domination sur la NBA, est sans aucun doute Stephen Curry. Alors que Kevin Durant est venu compléter le noyau le plus talentueux de l’histoire, que Klay Thompson est impossible à détester et que Draymond Green incarne la fougue de cette organisation; personne n’est plus aimé que Chef Curry à San Francisco et à Oakland. D’ailleurs, il semblerait que cet amour soit réciproque, puisqu’il a partagé son vœu de prendre sa retraite vêtu d’un maillot des Dubs lors de sa récente conférence de presse préliminaire.

En s’adressant à Nick Friedell d’ESPN, le meneur des Warriors n’a pas hésité avant d’avouer son désir de poursuivre sa relation avec la toute première organisation à l’avoir accueilli. Il serait donc prêt à paraffiner une prolongation maximale avec ses employeurs, si le camp de ces derniers est en accord. Difficile d’imaginer qu’un tel partenariat pourrait en venir à une impasse, après tout ce que cette équipe a accompli avec Curry comme vedette.
« La possibilité de signer une extension est sur la table. » a dit le point guard de 32 ans. Il ajoute « J’espère éventuellement me retirer avec l’unique club professionnel que j’ai jamais connu. »
Écartant tous doutes en lien avec ses intentions futures, Steph ne laisse pas de place au nébuleux : il veut porter les couleurs de Golden State pour le reste de sa carrière, tout simplement.
Quelques questions persistent, toutefois.
Tout d’abord, à son âge, les chances de voir une nouvelle offre de niveau maximal (156 M$/3 ans) lui être présentée sont là – quoique minces. Tandis que son pacte actuel connaît sa conclusion en 2022, il aura intérêt à démontrer de grandes choses au fil des deux prochaines campagnes, s’il souhaite toujours être considéré comme un athlète de cette trempe, arrivé à 34 ans.
Peut-être qu’un troisième titre de MVP sous sa ceinture pourrait grassement aider son cas – remplissant tout aussi grassement son portefeuille en retour.
Néanmoins, serait-ce suffisant afin que la concession californienne soit prête à rémunérer leur meneur à un rythme d’environ 52 millions de dollars par année jusqu’à ses 38 ans? Impossible d’y répondre dans l’immédiat.
Nous verrons bien jusqu’où ira la loyauté des deux partis lorsque seront lancées les négociations, et il sera aussi intéressant d’observer si le Baby-Faced Assassin et ses collègues en auront assez en eux pour aller se chercher un autre championnat.