Tyler Herro du Heat de Miami a récemment vécu une première année très particulière dans la NBA. Après une saison bouleversée par une pandémie mondiale, le shooting guard de 20 ans s’est rapidement retrouvé au sein des Finals, devant LeBron James et les Lakers de Los Angeles. Grâce à Players’ Tribune, Herro nous offre maintenant une perspective unique sur cette première saison haute en couleur.
Le 13e choix au repêchage de 2018 amorce son bilan en 14 points en s’exprimant sur ses débuts dans la NBA, et de ce qui l’a poussé à devenir un joueur important pour le Heat durant les séries éliminatoires :
« Je crois que l’instinct d’une recrue est d’agir normalement, comme si nous n’étions pas impressionnés. Mais l’une des choses les plus importantes que j’ai réalisées est que c’est bien de… prendre une minute pour y réfléchir. De prendre du recul et d’apprécier la situation dans laquelle on se trouve. […] Se sentir [impressionné], je ne crois pas que ça te fait sembler intimidé. Pour moi, […] c’est un signe de compréhension.
« Ce qui m’a réellement poussé à devenir meilleur la saison dernière, ce n’est pas à quel point je croyais en moi, c’est à quel point je savais que je devais l’être. […] D’un côté, j’essayais de me pousser à devenir un All-Star. De l’autre, il y avait Pat [Riley] qui disait aux médias que j’allais devenir un All-Star. […] J’adore être dans une situation où non seulement je dois viser ma propre excellence, mais également de faire partie d’une organisation qui souhaite mon excellence. »
Au cours de son passage à Orlando lors de la relance, Herro a amassé plus de 16 PTS, 5 REB, 3 AST par match, avec une efficacité de 45,2% au tir, d’excellentes statistiques pour un joueur de première année. Le match le plus mémorable pour le jeune joueur est assurément sa performance de 37 points en séries éliminatoires, alors que le Heat affrontait les Celtics de Boston :
« Ce qui se démarque de cette performance pour moi – ce n’est pas que j’étais en feu, c’était davantage la situation dans laquelle nous nous trouvions (Finales de Conférence 2-1).
Je n’avais pas le feu vert lors d’un match sans importance en février. C’était le coach qui avait confiance en moi, lors d’un des plus gros matchs de l’année. »
Herro fait également allusion aux différents joueurs qui l’ont influencé la saison dernière, tant parmi ses coéquipiers que ses adversaires :
« Jimmy [Butler] est le coéquipier qui travaille le plus fort. C’est le #1. Point final. »
« […] Je regardais [Devin] Booker, sur qui j’ai essentiellement modelé toute mon approche.
Luka [Doncic], que je considère déjà comme l’un des meilleurs all-around guards au monde.
[James] Harden, qui est peut-être le meilleur marqueur de tous les temps à sa position. »
« Avoir Udonis Haslem comme vétéran dans ton équipe, lors de ta première saison ?? […] C’est comme gagner à la loterie. »
Herro souligne également la percée hors du commun du Heat en séries éliminatoires, qui affrontait les Bucks de Milwaukee lors de la 2e ronde :
« Si vous vous rappelez la fin du 4e match, c’était une fin difficile. Giannis [Antetokounmpo] était sur le banc, donc nous avions une chance de terminer le match. Ils ont toutefois réussi des tirs incroyables, et forcé la prolongation. Puis, ils nous ont battus par un seul panier.
Je crois que certaines équipes pourraient y voir une telle défaite comme le début de la fin pour eux.
[…] C’est ce qui est unique pour notre équipe : ce n’est pas que nous n’avons pas réagi comme cela. C’est que nous avons réagi d’une manière complètement opposée.
Nous étions prêts pour le match 5. […] Quelle genre d’équipe récolte une défaite aussi difficile, et leur réponse est : « On y retourne ? »
Le texte de Tyler Herro contient évidemment plusieurs autres anecdotes amusantes et précisions concernant sa première saison dans la NBA. Je vous conseille d’aller consulter son article, 14 Things I Learned in Year One (14 choses que j’ai apprises lors de ma première année).