Au moment où ces lignes sont écrites, les Knicks de New York se retrouvent au 5e rang de l’Association de l’Est avec une fiche de 19 victoires et 18 défaites. L’arrivée de Tom Thibodeau a permis aux Knicks de devenir l’une des meilleures équipes défensives de la ligue, Julius Randle est une étoile et R.J. Barrett se développe. Or, ce n’est pas ce succès statistique qui soit le plus encourageant pour la franchise new-yorkaise. Pour la première fois depuis longtemps, les Knicks ont une allure compétente – du terrain aux bureaux, en passant par le groupe d’entraîneurs. Voilà la base autour de laquelle construire.
Brian Windhorst a effectué un parallèle intéressant sur son podcast, Brian Windhorst and The Hoop Collective. L’analyste d’ESPN n’est pas allé plus loin que l’autre côté de la Hudson River pour expliquer son point.
Avant de devenir une destination alléchante pour les joueurs étoiles, les Nets avaient de la difficulté à être pris au sérieux. Jusqu’à ce que l’équipe commence à avoir du succès, que la culture est devenue positive et que D’Angelo Russell a mené l’équipe en séries. Next thing you know? Deux des plus gros agents libres demandent à être transigés à Brooklyn et un an plus tard, le meilleur marqueur de la NBA force une transaction pour former un Big Three.
Windhorst croit que c’est ce qui en train de se produire à New York. Il y va même d’une prédiction très audacieuse.
« D’ici la date limite des transactions de 2022, un joueur étoile ou une superstar va forcer une transaction aux Knicks. Ils seront en position de le faire. »
Les Knicks ont présentement la masse salariale la moins gonflée de la NBA. Ils ont l’espace sous le plafond et les choix au repêchage/les pièces pour le faire.
Certaines formations reconstruisent, d’autres construisent jusqu’à ce que l’équipe soit assez attirante pour une vedette. New York semble être sur la bonne voie pour redevenir une destination de choix, mais le boulot n’est pas terminé.
Qui pourrait être ce joueur? Bradley Beal? Difficile à prédire, un an en avance. Surveillons toutefois ce narratif du coin de l’oeil…