Évidemment qu’on peut parler de Giannis Antetokounmpo lorsqu’on soulève le tout nouveau championnat des Bucks. C’est même essentiel de le faire. Sans vouloir être mal intentionné, le public jette donc de l’ombre sur les autres joueurs de la formation. Considérez ceci comme une tentative de remédier à la situation.
Sans sa deuxième option offensive Khris Middleton, Milwaukee n’aurait pas pu remporter ce titre. L’équipe ne se serait probablement pas non plus retrouvée en finale. C’est aussi simple que ça.
Giannis méritait à 100% son MVP, mais il faut également donner du crédit à Middleton. En six matchs contre les Suns, le small forward étoile a inscrit 24.0 PTS, 6.3 REB et 5.3 AST de moyenne. C’est sans compter ses 18 points au total marqués en situation « clutch », 14 de plus que n’importe quel autre joueur des finales.
C’est particulièrement impressionnant lorsqu’on se penche sur son résumé de carrière. Repêché au deuxième tour (39e) par les Pistons en 2012, le natif de Caroline du Sud n’était pas exactement destiné à connaître un parcours grandiose. Dès ses débuts professionnels, on l’a envoyé faire petit un tour dans la D League (désormais G League).
La saison suivante, Middleton se retrouvait déjà à Milwaukee. Il a été échangé en juillet 2013 dans une transaction ayant permis à Detroit de s’emparer du meneur Brandon Jennings. Dès lors déterminé à accroître son importance, Middleton a mis les bouchées doubles et a connu une amélioration constante jusqu’en 2019, où il a obtenu le statut d’All-Star.
Ayant aussi participé au Match des étoiles en 2020, Middleton est devenu le premier joueur de l’histoire de la G League à atteindre un tel niveau dans la NBA. S’il n’a pas pu obtenir une troisième nomination consécutive cette saison, il aura laissé sa marque autrement.
Sa présence avec les Bucks, une commodité indispensable pour l’équipe, mérite d’être reconnue. Chapeau, Khris!