On apprenait hier, dans le cahier de nouvelles de l’informateur Shams Charania, que les 76ers testaient actuellement le marché des transactions pour Ben Simmons. Rappelons que le meneur étoile a connu des séries en dents de scies, lors d’une sortie hâtive de son club en deuxième ronde.
Plusieurs équipes ont manifesté leur intérêt pour Simmons, 24 ans, dont les jours à Philadelphie sont fort probablement comptés.
Parmi elles se trouvent les Kings de Sacramento, dont l’offre potentielle pour mettre la main sur le triple All-Star a été rendue publique mercredi. Selon Jason Anderson du Sacramento Bee, les Kings seraient prêts à donner Buddy Hield, Marvin Bagley III et un ou plusieurs choix de première ronde dans cet échange.
Au premier coup d’œil, cela peut sembler cher payé. Après tout, Sacramento se départirait d’un titulaire régulier (Hield) ainsi que d’un ancien deuxième choix au repêchage (Bagley III), en plus d’en concéder dans le futur.
En retour, l’équipe obtiendrait Ben Simmons, une option offensive importante qui a seulement réussi 25 de ses 73 lancers-francs en 12 matchs éliminatoires il y a quelques semaines à peine. Ça craint, peut-on penser.
Sauf qu’il faut prendre un peu de recul. Car avec ce recul, on se rend compte que cette entente peut être très bonne pour les Kings.
Certes, ils perdraient un shooting guard loyal en Buddy Hield, mais il est inefficace si on se fie à certaines statistiques avancées. Ils perdraient également Marvin Bagley III, deuxième choix du repêchage bien garni de 2018. Sauf qu’il est un échec, un projet sur lequel il ne vaut mieux pas s’attarder. Et pour ce qui est des sélections futures, ça fait partie de l’équation pour un échange de cette ampleur.
Et Ben Simmons, aussi décevant soit-il lorsqu’il prend des tirs en suspension ou des lancers-francs, demeure un as défensif et un joueur pleinement décoré pour son âge.
Sans oublier que Sacramento pourrait conserver De’Aaron Fox, son meilleur joueur. Après 15 ans sans atteindre les séries (un malheureux record parmi les séquences actives), c’est une commodité qu’il faut se permettre.
Mais de manière réaliste, il serait bien étonnant que ça se produise.