Mardi matin, la WNBA et le syndicat des joueuses ont révélé une nouvelle convention collective. Ce dernier CBA (collective bargaining agreement) vient considérablement hausser le salaire de base ainsi que le salaire maximum pour les basketteuses professionnelles évoluant au sein de la ligue. Une entente qui sera mise en vigueur dès la prochaine saison, soit cette année, pour se terminer en 2027.
La cinquième convention collective de l’histoire de la WNBA représente certainement un pas dans la bonne direction pour l’association. Si la ligue gagne en popularité au cours des prochaines années, le prochain accord pourrait être encore plus intéressant.
Les changements apportés pourraient encourager les meilleures joueuses à rester aux États-Unis plutôt que d’aller dans d’autres pays pour gagner plus d’argent. Jusqu’à tout récemment, plusieurs basketteuses professionnelles préféraient se joindre à des équipes d’outre-mer pour être payées 4 ou 5 fois plus qu’elles ne pouvaient l’être dans la WNBA.
Les faits saillants
- Il s’agit de la 5e convention collective de l’histoire de la WNBA.
- De 2020 à 2027.
- Une augmentation importante des salaires. Une hausse de 53% si l’on compte le salaire de base, qui passe de 75 000$ à 130 000$, les compensations pour les prix remportés et les accolades (MVP, participation au match des étoiles, participation aux séries, etc.) et les bonus.
- Le salaire maximum passe de 117 500$ à 215 000$.
- Des bonus très intéressants (les joueuses les mieux payées pourraient toucher jusqu’à 500 000$, soit 3 fois plus qu’auparavant.)
- Un tournoi de mi-saison sera aussi incorporé à l’horaire.
- De meilleures conditions (une chambre d’hôtel individuelle pour chaque joueuse ainsi que des vols de meilleure qualité.)
- Des congés de maternité payés.
Avec tous ces changements et investissements, il ne serait pas étonnant de voir la WNBA gagner en popularité au cours des prochaines années.
1 – Dwight Howard réussit son 3e tir à 3 points de la saison et il a maintenant le meilleur pourcentage (60%) de la NBA derrière la ligne:
2 – Les bonnes vieilles poignées de mains:
3 – Dennis Schroder était content pour son coéquipier: