Devrait-on se méfier des Wizards?

Devrait-on se méfier des Wizards?

En résumé

Certaines équipes en route vers Orlando se prépareraient au retour de John Wall.

John Wall n’a pas foulé les parquets de la NBA depuis le 26 décembre 2018, mais pour les fans de la NBA, ça semble être une éternité. C’est une autre histoire pour les équipes d’entraîneurs cependant, elles qui seraient déjà en train de s’armer en vue d’un affrontement possible face à une équipe de Wizards plus complète, comportant un John Wall en santé. C’est ce qu’affirme Ian Begley de SNY.

Toutefois, le point guard oublié aura-t-il mené sa réhabilitation à terme, en temps pour la relance de la NBA qui aura lieu le 31 juillet? Ce n’est pas impossible.

Même si Wall avait lui-même dit plus tôt cette année qu’il préférait s’assurer d’avoir récupéré à 100% de son horrible blessure au tendon d’Achilles, ce dernier a aussi confirmé au fil de la saison que sa réhabilitation allait de bon train.

N’étant des Wizards que pour 32 joutes lors du calendrier 2018-2019, le meneur de jeu avait l’automne 2020 dans sa mire comme piste d’atterrissage pour son grand retour au jeu. La pause de la NBA qu’a enclenché la Covid-19 aura donc été un bien déguisé pour Wall, qui pourra probablement revenir sur le banc des siens avant même de passer à la prochaine campagne.

Même si les Wizards de Washington (24-40) figurent au 9ème rang du tableau de la conférence de l’Est – et que l’équipe n’a remporté que 7 de ses 32 matchs contre des clubs de séries cette année – la formation de Scott Brooks aura la chance de se rendre à Orlando.

À première vue, Bradley Beal, Davis Bertans, Rui Hachimura, Thomas Bryant, Ish Smith et… Ian Mahinmi ne sèment pas la terreur dans le cœur de leurs adversaires. Par contre, si on ajoute John Wall au mélange, on pourrait ici parler d’un obstacle plus complexe à surmonter, si les Wiz arrivent à se frayer un chemin parmi le top 16 après leurs quelques joutes de « play-in ».

John Wall, l’homme au contrat faramineux de 171 millions de $ pour 4 ans, a aussi rassuré les sceptiques le mois passé; il sera de retour, meilleur que jamais. Reste à voir s’il saura éventuellement regagner sa place parmi le top 5 des meneurs du circuit.

C’est probablement pourquoi certains clubs ayant un billet poinçonné pour Orlando seraient déjà en train d’adapter leur schéma pour une telle éventualité, selon Ian Begley de SNY.

John est reconnu comme un athlète de calibre All-Star, avec une vision hors-pair et un athlétisme idéal à sa position. Mais malgré sa rapidité, ses yeux de faucon et ses aptitudes défensives, la franchise de Washington semble performer de façon plus fluide sans J-Wall (si et seulement si l’on regarde les statistiques par intervalles lorsqu’il est sur et hors du terrain).

Par exemple, la cote de passes décisives du club chute de 5,6% dès que Wall met les pieds sur le bois franc. Situation similaire si on étudie la cote de rebond, de vol de ballon et de pourcentage de tir.

Néanmoins, un alignement des Wizards qui inclue John Wall est plus performant dans une catégorie, la plus importante : les victoires. Au fil des trois années avant la blessure du point guard, l’homme de 29 ans menait sa concession vers un pourcentage de victoire d’environ 55,5%. Depuis sa déchirure du tendon d’Achilles, ce n’est qu’un maigre 37,5% qu’affiche l’effectif de la capitale américaine.

En 2017-2018, John Wall connaissait une saison digne des meilleurs meneurs en maintenant les moyennes de 19.4 PTS, 3.7 REB et 9.6 AST par match en tirant de l’extérieur à 37%. Il méritait aussi sa place parmi l’alignement All-Star de l’Est, son cinquième honneur de la sorte.

Mise à jour

Avant que la NBA ne prenne une décision, John Wall avait mentionné qu’il ne souhaitait pas revenir de sitôt. Mais le nouveau format que la ligue mettra de l’avant pourrait venir brouiller les cartes :

https://www.nbcsports.com/washington/wizards/no-john-wall-will-not-play-season-under-new-nba-format?fbclid=IwAR3Qache7VYEcGzmQvkB6EKYbuCgIrcqK5jbL8atn5ok2vJ1Xdy6dXJfpAA

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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