C’était journée de rencontres médiatiques ce matin pour Chris Boucher, lui qui a récemment conclu une entente de 2 ans d’une valeur de 13.5 millions de dollars. En entrevue avec les médias anglophones et francophones, il a abordé le rôle qu’il allait occuper en vue de la prochaine saison, et a aussi commenté les additions de l’état-major en Aron Baynes et Alex Len.
Étant désormais le plus ancien des centres de la rotation torontoise au niveau de l’expérience avec l’équipe, Boucher a eu du temps pour apprendre d’Ibaka et de Gasol en vue de son prochain rôle qui devrait être plus important avec la formation. Il tentera d’utiliser cette expérience à son avantage pour maîtriser le système de jeu.
Il mentionne également que le fait d’être établi à Toronto lui donnera plus de confiance pour connaître les jeux établis par les entraîneurs sur le bout de ses doigts, et que c’est ici que le fait d’avoir pu observer Gasol et Ibaka, deux centres très différents, viendra l’aider. Il saura mieux quand passer le ballon et faire le bon jeu pour ses coéquipiers, mais sera aussi en mesure de prendre des tirs de qualité.
« Je n’ai pas peur de prendre mes responsabilités. J’ai toujours joué pour gagner et pour être le meilleur partout où que je sois. »
Chris Boucher
Son objectif est simple : jouer son rôle. En faire juste assez pour réaliser le bon jeu au bon moment et essayer ultimement de remporter un championnat. La stabilité de l’alignement, outre les départs de Gasol et Ibaka, viendra l’aider à trouver des repères sur le terrain rapidement, ce qui pourrait faciliter son apprentissage. Avec Lowry et VanVleet qui y sont toujours, la stabilité du backcourt ne changera pas le système de jeu du tout au tout.
Concernant les nouvelles acquisitions, Boucher a laissé entendre que les deux prises des Raptors cadraient avec l’identité du club, chose qui aura son lot d’importance lorsque viendra le temps de s’ajuster pour débuter l’année. Baynes et Len ont respectivement signé des ententes avec Toronto d’une courte durée pour offrir une certaine transition à l’organisation. Qui sait, peut-être qu’après les deux saisons de Baynes, Boucher deviendra le centre numéro 1 dans le Six.