Le garde des Bucks Jrue Holiday a fait don de l’entièreté de son salaire de la bulle l’été dernier, soit environ 5 millions de dollars américains. Dans le cadre du dernier épisode du podcast de JJ Reddick, The Old Man and the Three, Jrue a dévoilé le motif derrière son geste généreux, en plus d’adresser quelques sujets entourant Giannis Antetokounmpo et les Bucks de Milwaukee.
Jrue, ainsi que sa femme Lauren Holiday, ont offert cette généreuse portion du salaire de l’athlète à des compagnies et organismes à but non lucratif appartenant à des personnes Noires.
« Avec une pandémie où plusieurs personnes ont perdu leurs emplois, leurs maisons et leurs proches, les gens ont besoin d’aide. J’ai un travail, plusieurs personnes n’en ont pas. J’ai beaucoup d’argent, plusieurs personnes n’en ont pas. » avait à dire Holiday « Ça me semblait donc la bonne chose à faire. »
Jrue est reconnu pour son leadership à travers la NBA et c’est un homme avec peu d’ennemis. JJ Reddick ne s’est d’ailleurs pas retenu de le dire durant l’enregistrement : le meneur des Bucks est un joueur généralement très aimé.
Holiday en est à sa 12e saison dans la NBA, après avoir séjourné quatre ans chez les 76ers de Philadelphie et les sept suivantes avec les Pelicans de la Nouvelle-Orléans. Il dispute sa première saison avec les Bucks de Milwaukee où il semble se plaire. Aux côtés de Giannis Antetokounmpo, Jrue a récolté jusqu’à présent des moyennes de 17.2 points par match, 4.5 rebonds et 5.6 mentions d’aide cette saison. Le garde de 30 ans joue 32 minutes par match cette année, lui qui a coûté cher au DG des Bucks Jon Horst.
Micro à la main, Jrue a profité de l’occasion pour également vanter son coéquipier grec.
« La façon dont Giannis travaille, c’est comme un battery pack. Il n’arrête jamais de foncer sur toi. »
Parfois, il est possible d’observer le Greek Freak prendre un seul dribble depuis le milieu du terrain pour ensuite terminer son trajet vers l’anneau avec un dunk; quelque chose de surhumain que seul le MVP en titre est en mesure d’accomplir. Aussi abasourdis que la majorité devant ces démonstrations d’athlétisme ahurissant, Holiday a également parlé des prouesses de son collègue.
« Certains trouvent que c’est un marché, mais même avec le marché je ne serais pas capable de le faire et je ne suis pas un mauvais athlète. »
Lançant toujours des fleurs à son coéquipier, l’ancien récipiendaire du trophée Twyman-Stokes mentionne aussi que Giannis tient absolument à être le meilleur, peu importe l’aspect du jeu. Voici l’intégralité du segment au sujet d’Antetokounmpo :