Les derniers mois n’ont pas été les plus évidents à traverser pour Kevin Porter Jr. Problèmes de comportement, transaction, passage dans la G League… les embûches ne venaient jamais seules. Venant tout juste d’être rappelé dans la cour des grands, il a cependant démontré vendredi soir pourquoi il y avait sa place.
Dans une défaite de 114-99 contre le Jazz de l’Utah, Porter Jr. a été le meilleur performeur de sa formation. À peine âgé de 20 ans, il possède un style de jeu excitant et a eu l’occasion de le faire paraître alors que l’entraîneur-chef Stephen Silas lui a accordé son premier départ pour les Rockets.
Il a beau ne pas avoir accumulé le meilleur pourcentage de réussite (11/25 FG, 1/9 3PT), on ne peut pas lui confier l’entièreté du blâme. Ce n’est rien d’anormal, et c’est même souvent le cas chez les jeunes joueurs à qui on confie le ballon comme option primaire en attaque.
C’est entre autres pour ça qu’on l’a envoyé pour une quinzaine de matchs chez le club-école de la franchise, les Vipers de Rio Grande Valley. Oui, on voulait qu’il se replace côté comportemental, mais aussi qu’il s’habitue à ce que le jeu passe par lui. Résultat : il a tout cassé (24.1 PTS, 6.5 REB, 7.2 AST) – et sa promotion est amplement méritée.
Ce qui est intéressant pour les Rockets, c’est qu’il a inscrit 27 points et distribué 8 passes décisives contre le Jazz. Même genre de rendement que la G League, mais dans la NBA.
Même s’il est plus un shooting guard de nature, sa nouvelle équipe croit en ses capacités de créateur de jeu et pense qu’il pourrait être pertinent pour lui d’entamer une migration vers le poste de point guard.
On peut ainsi s’attendre à ce qu’il devienne un morceau régulier de l’alignement partant s’il continue de bien faire. L’échantillon est mince, mais encourageant.