La saison dernière, tout n’allait pas nécessairement au goût de Kristaps Porzingis. Évoluant avec les Mavericks depuis 2019, le grand Européen a assisté à la montée fulgurante de son compère Luka Doncic, qui est désormais l’un des cinq meilleurs joueurs de la NBA. En quelque sorte tapi dans l’ombre, il voulait quitter pour de nouveaux cieux. Mais ce n’est plus le cas.
Dans une décision assez surprenante prise en juin, l’entraîneur-chef Rick Carlisle a quitté les Mavs. Il les dirigeait depuis 13 ans. C’est un ancien joueur du club, Jason Kidd, qui a récupéré le flambeau.
Selon Tim MacMahon du réseau ESPN, ces changements au sein du club ont contribué à ce que Porzingis revienne sur sa volonté. Il n’était plus logique pour lui de vouloir quitter Dallas après seulement deux saisons jouées.
Au début du camp d’entraînement, Kidd a indiqué que son big man redeviendrait un power forward, position à laquelle il était utilisé lors de son arrivée chez les professionnels, avec les Knicks de New York. À Dallas, on l’avait fait migrer au centre.
« [Je veux que Porzingis] un joueur de basketball : qu’il se sente libre de mettre la balle à terre, de prendre des tirs à mi-distance et de ne pas être limité à tirer des trois points. »
– Jason Kidd, entraîneur-chef des Mavericks
L’année dernière, contre les Clippers, les séries ont été difficiles pour le principal intéressé. En sept matchs, l’ancien All-Star a seulement cumulé des moyennes de 13.1 PTS et 5.4 REB. Son taux de réussite du centre-ville, qui est normalement plus que convenable, s’était abaissé à 29,6%, pourcentage remarquablement bas.
Frustré, Porzingis avait affirmé qu’il « n’était pas l’acolyte de Luka Doncic ». Et pourtant, pratiquement tout le monde dépeint la situation de cette manière. S’il parvient à faire fuire ses démons et à connaître une année record, il pourrait à la fois solidifier sa crédibilité, redevenir All-Star et contribuer aux succès des Mavs.
Faut-il encore qu’il soit capable de le faire.