Tout jeune, Pascal Siakam a toujours rêvé de jouer au soccer. Comme la majorité des jeunes de son pays, sauf Joel Embiid qui planifiait devenir professionnel au volleyball, c’est avec un ballon de soccer que les jeunes s’amusaient et rêvaient. En fait, ce n’est qu’à 17 ans que Siakam a touché à un ballon de basketball pour la première fois ; depuis, ç’a été toute une émergence.
Lorsqu’il est monté sur la scène pour accepter le titre de Most Improved Player hier soir, le Camerounais a livré un beau discours dans lequel il encourageait les jeunes africains à poursuivre leur rêve et a remercié les Raptors d’avoir cru en lui alors qu’il était encore un «skinny kid from Cameroon».
Il a également parlé de son père, décédé lorsque son fils avait 20 ans et qu’il jouait au basket en Amérique du Nord.
«Pour ceux qui connaissent mon histoire, vous savez à quel point mon père est important. Il ne peut pas être ici ce soir. Il avait un rêve fou et les gens à la maison ne l’ont jamais cru, mais il a toujours continué d’y croire. Il a continué de croire que ça serait possible un jour. Je suis béni de pouvoir être ici et faire de son rêve une réalité.
Avant cette saison, les joueurs africains étaient majoritairement vus comme des role players, pour lui. Il a voulu changer ça et c’est ce qu’il a fait avec sa meilleure saison en carrière.
Il souhaite d’ailleurs continuer à s’améliorer et vise le statut de All-Star, l’année prochaine.
En 8 ans, il a battu tous les obstacles et veut continuer de le faire.
Crédit photo : Basketball Without Borders
1 – Il est honnête, au moins.
2 – Magic Johnson verrait bien un retour de DLo à LA.
3 – Coby White va bien cadrer à Chicago.