Russell Westbrook a eu de la difficulté à s’adapter, à son arrivée avec les Rockets de Houston. James Harden a continué de dominer pendant que Russ a dû trouver sa chaise dans le système de Mike D’Antoni. Avant la mi-janvier, il ne l’avait toujours pas trouvé. Il demeurait important, mais pas incroyable, disons. Depuis, il n’est plus le même joueur.
La statistique la plus impressionnante de ce changement de cap concerne les lancers de 3 points. Westbrook a grandement réduit sa quantité de tirs du stationnement, qui s’avéraient souvent être des briques.
Pour la première portion de la saison, Brodie tirait environ 5 fois par match (4.9) de la périphérie. Depuis la mi-janvier, il n’en tire même pas 2 par rencontre (1.4).
Son efficacité du terrain a augmenté de 10.4% (43.3% – 53.7%) et il marque près de 10 points de plus à chaque match (24.8 – 34.5).
L’efficacité n’a jamais fait partie du jeu de Russell Westbrook. Mais il a opté pour cette avenue et ça fonctionne présentement à merveille.
Et ça affecte Harden. Depuis le 15 janvier, Russell Westbrook a marqué plus de points que son coéquipier à 9 reprises dans un match… contre seulement 4 pour The Beard. Il produit donc davantage, dorénavant.