Le bureau des gouverneurs de la NBA a approuvé, jeudi après-midi, l’acquisition du Jazz de l’Utah par Ryan Smith, qui devient l’actionnaire majoritaire de l’organisation basée à Salt Lake City. Le montant de la transaction s’élève à 1,66 G$.
C’est officiellement un énorme chapitre qui se conclut pour le Jazz, alors que Smith succède à Gail Miller et sa famille. qui possédaient la formation depuis les 35 dernières années. Co-fondateur de Qualtrics, un logiciel permettant de faire des sondages en ligne, le nouveau propriétaire n’en était pas à sa première tentative d’acquérir le Jazz, l’équipe de son enfance. Rappelons que Miller avait acheté l’organisation pour 22 M$ en 1985 (l’équivalent d’un peu plus de 53 M$ aujourd’hui).
Pour l’anecdote, Smith avait passé près de tenter sa chance afin d’acquérir les Timberwolves du Minnesota, mais sa femme en a décidé autrement en disant que le duo était des partisans du Jazz. L’homme de 42 ans suit les traces de Mark Cuban (Mavericks de Dallas) et de Steve Ballmer (Clippers de Los Angeles) comme milliardaire du monde de la technologie et propriétaire d’une équipe de la NBA.
Par ailleurs, dans son franc-parler habituel, Cuban a commenté, avec humour, l’acquisition du Jazz par Smith.
«J’étais fâché après lui avoir parlé au téléphone. Il va être un excellent propriétaire pour les partisans du Jazz, ce que je trouve vraiment dommage.»
Mark Cuban, via Tim MacMahon.
Sans championnat depuis leur arrivée en 1979, le Jazz voudra passer à l’étape supérieure, lui qui a terminé à égalité au quatrième rang de l’association Ouest avec un dossier de 44-28. Smith aura déjà du pain sur la planche, puisque le centre Rudy Gobert a refusé une offre maximale avec le Jazz et souhaite un contrat supermax (évalué à près de 40 M$ par année).