À l’aube de la saison, personne ne voyait les Pacers de l’Indiana être une menace dans la conférence de l’Est. Toutefois, le mois de novembre a prouvé que la troupe de Rick Carlisle n’est pas du tout un rendez-vous où une victoire est garantie.
Dire que les Pacers connaissent une des meilleures reconstructions de la NBA n’est plus exagéré. Lorsqu’on les compare avec les équipes dans une situation similaire, il est difficile de choisir autrement qu’Indiana.
Alors qu’ils étaient prédits comme une des équipes candidate à la loterie Wembanyma, leur fiche actuelle dit tout le contraire. Les Pacers se trouvent quatrièmes dans l’Est avec 12 victoires et 9 défaites. Notamment devant les 76ers, les Hawks et le Heat.
Indiana s’est catapulté dans le classement grâce à un mois de novembre époustouflant où ils ont terminé avec un rendement de 9-4. Mené par Tyrese Haliburton, c’est le deuxième meilleur de la NBA. L’équipe de Rick Carlisle est d’ailleurs cinquième dans la ligue en matière de mentions d’aide par match, grandement en raison d’Haliburton qui en possède 11.2 par rencontre, au sommet de la NBA et le seul en haut de 10.
De son côté, le Montréalais Bennedict Mathurin établit des marques plus qu’impressionnantes pour les Pacers. D’abord, il est le premier joueur depuis Stephen Curry à maintenir une moyenne de 15 points par match tout en tirant plus de 2 tirs de trois points à une efficacité d’au moins 40% du périmètre.
Mathurin a également un argument pour deux prix à la fin de la saison. Non seulement est-il le meilleur marqueur recru, mais également le meilleur marqueur à la sortie du banc. Il serait étonnant de le voir gagner le sixième homme de l’année, toutefois, la recrue de l’année est à lui de perdre présentement.