Le basketball au Québec est entre bonnes mains. Et ce n’est pas nouveau. Ce sport connaît une magnifique floraison depuis plusieurs années dans notre province et une foule d’acteurs du milieu sont à remercier et féliciter pour leur impact auprès de jeunes et moins jeunes athlètes qui sont tombés en amour eux aussi avec le ballon orange. Or, on dirait bien que la montée en popularité du basket s’est faite de façon encore plus fulgurante dans les quelques dernières années. À notre grand bonheur, AlleyOop360 était aux premières loges afin d’observer et d’analyser le phénomène.
Si notre équipe est fière et ravie de son travail de couverture de la NBA, de la WNBA, de la LECB, de la NCAA, de la FIBA, puis du basketball québécois et canadien à différents niveaux, nous devons toutefois tirer notre révérence – du moins, pour les mois à suivre.
Oui, AlleyOop360 doit cesser ses activités.
C’est avec une tristesse immense que je vous écris ce message, presque exactement cinq ans et 2000 articles plus tard, après avoir co-fondé le site web aux côtés du meneur de jeu, Kevin Vallée, puis William Thériault, Manuel Villeneuve, Alexis Goulet et notre développeur Maxime Lauzier-Tremblay. Au total, AO360 c’est presque 10 000 articles, plus d’une centaine d’épisodes de balado et des dizaines de passionnés qui ont mis cœur et âme dans cette entreprise.
Aux rédacteurs, vous êtes tous des gars en or et des pièces instrumentales au lancement de la plateforme et à sa prospérité durant toutes ces années. Merci à vous et une mention spéciale à Kevin; plus qu’un mentor et un leader extraordinaire, tu es encore un meilleur ami. Tout ça n’aurait jamais existé sans ton audace et ton excellence. Tu as littéralement changé ma vie. Merci.
AO360 est un projet d’amour et m’a aidé à grandir en tant que rédacteur, en tant que leader et en tant qu’homme. C’est cliché à dire, mais tellement, tellement vrai. Les nombreuses expériences et aventures que ce simple site de nouvelles sur le basketball m’a permis de vivre sont innombrables et inoubliables; elles ont marqué une période hautement importante de mon cheminement. J’espère donc que notre travail acharné aura eu un impact – ne serait-ce que minime – sur votre vie, également.
Je me tourne désormais vers une autre étape dans mon parcours, avec un projet personnel qui me tient à cœur et qui m’empêchera malheureusement de poursuivre mes activités à la tête d’AO360 pour les prochains mois et/ou années.
Depuis mes tous débuts, j’ai gardé la même description d’auteur sous ma signature au bas de chacun de mes articles, sans jamais vouloir la modifier :
« Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture. »
J’espère aujourd’hui pouvoir dire au moins en partie que la mission a été accomplie …
Voici la lettre de Kevin, une lecture essentielle :
Qui sait ? Peut-être que le site renaîtra un jour de ses cendres, ou que nous relancerons éventuellement notre podcast. Toutefois, pour l’instant, rien de tout ça n’est une certitude.
Ça va de soi, toute l’équipe est nostalgique et triste à l’idée de quitter la sphère médiatique québécoise (ou plus spécifiquement du blogue sportif), mais nous aimons penser du même coup que nous l’avons laissée dans un meilleur état que lorsque nous nous sommes invités sur la scène en mai 2019.
Même si AO360 n’a jamais été un blogue d’immense envergure à générer des millions de visites sur sa page web, ses rédacteurs écrivaient immanquablement avec passion, respect et fierté. L’idée d’informer adéquatement notre lectorat sur les sujets chauds de l’univers du basketball, toujours en français, nous tenait à cœur depuis le Jour 1 et c’est elle qui a propulsé la plateforme de l’avant.
Parmi les autres préoccupations d’AO360 trônait un souci de la qualité de notre contenu, que ce soit des articles, des épisodes de balado ou des publications sur les réseaux sociaux, avec une attention particulière aux détails, aux informations justes et à toujours bien traduire en français ce qui pouvait l’être. La majorité de l’équipe au fil des années avait entamé ou complété des études en journalisme – au Québec comme ailleurs –, mettant donc à l’œuvre et connaissant bien les exigences du milieu en termes de rigueur et déontologie journalistiques.
Malgré les hauts et les bas à l’interne, les nombreux changements « d’effectif » et le départ de quatre membres fondateurs sur cinq, nos valeurs sont demeurées intactes. Elles nous ont même guidé vers un certain niveau de succès : plusieurs milliers de lecteurs mensuels, en Amérique du Nord et partout dans la francophonie, une page Facebook suivie par plus de 7000 fans, en plus d’un millier d’abonnés sur X et presque 700 sur Instagram.
De nombreux remerciements
Ces accomplissements auraient été impossibles sans l’apport indispensable de dizaines de rédacteurs et contributeurs de toutes sortes, lesquels je tiens à remercier personnellement.
Merci Kev pour ton dévouement, ton mentorat et tes idées de grandeur, Alexis pour ta drive et ta générosité, Charles pour ton acharnement et ton amitié, Coach D pour ton dévouement au basketball féminin et ta bienveillance, Dom pour ton savoir sans limite et ta passion, Mio pour ta plume artistique et ton ambition, Félix pour ton travail d’incroyable qualité et ta personnalité chaleureuse, Louis-Éric pour toutes tes bonnes idées et ton potentiel fantastique, Maël pour ton talent inouï et ton honnêteté, Manu pour ta sagesse et tes qualités en tant qu’homme travaillant, Nic pour les fous rires et les débats constants, Paul pour ton implication au niveau local et tes articles de qualité, P-L pour ton côté historien et ta loyauté, POP pour ton soutien et ton omniprésence, Raph pour ton amélioration constante et ton dévouement sans faille et Will pour ton travail inégalé et pour avoir été mon bras droit si longtemps.
On peut désormais lire le travail de William à La Presse, ainsi que celui du fort intéressant – et grand fan de basket – Pascal Leblanc.
Les boys, merci d’avoir fait partie de l’aventure. Je vous admire et vous considère tous comme bien plus que des collègues; vous êtes mes amis et votre participation est infiniment appréciée – vous ne savez même pas à quel point. La valeur des rencontres que cette épopée m’a permis de faire surplombe celle de l’expérience.
Je tiens également à mentionner les noms de plusieurs anciens à avoir rédigé des articles pour nous : Éric Choquette, Gabriel Duhamel, Jasmin Baillargeon, Jean-Christophe Dion, Marc-André Fortin et Nickolas Bergeron, sans oublier mes bons chums Charles-Alexis Brisebois, Marc-Olivier Cook et Michael Petit. Je souhaite ensuite souligner et remercier chaleureusement les contributeurs absolument indispensables au projet audio d’AlleyOop360, lequel a changé de nom, de formule et d’animateur à travers les éditions : merci à Charles Dubé-Brais, David « Coach D » Osmann, Pascal Jobin, Pascal Leblanc, Woodwendy Séraphin et tous nos invités.
Plus que tout, nos travaux de recherche et de rédaction sur ces sujets qui nous tenaient tant à cœur étaient la source de grande joie, au quotidien. Je crois personnellement qu’il n’y a pas de meilleur passe-temps que d’écrire sur le basketball – sauf peut-être d’y jouer –, ce qui rend la décision de laisser ce projet derrière moi encore plus difficile. Mais nous le faisons avec la tête haute, en regardant vers l’avant avec espoir.
Ce que nous laissons comme « héritage » est peut-être intangible, mais nous croyons tout de même qu’il existe. La création d’une communauté et le déclenchement de discussions à propos des plus intéressants points du monde du basket, ce n’est pas rien. Puis nous aimons aussi croire en toute humilité que, bon, dans une certaine mesure, notre travail a contribué à la croissance de ce sport dans la Belle Province.
AO360 n’a peut-être pas été un agent de changement direct, sur le terrain, avec les jeunes basketteuses et basketteurs qui formeront la prochaine génération de représentants québécois à faire démonstrations des talents d’ici aux quatre coins de la planète, mais nous avons toujours eu comme ambition de créer autant de nouveaux amateurs que possible, ainsi que de faire croître l’intérêt et les connaissances des partisans existants.
Des raisons d’être optimistes
Nous avons également assisté à une transformation au sein des médias sportifs francophones de la province récemment – sans dire que c’est grâce à AO360 –, eux qui couvrent de façon bien plus assidue le basketball de la NBA et d’autres circuits depuis que nous ayons pris la décision de combler un trou béant en 2019.
Je ne souhaite pas du tout lancer de flèche à qui que ce soit : nous sommes tous des collègues, pour plusieurs, des amis, et travaillons vers un but commun. Ce ne sont que des observations.
Par exemple, avant que nous entamions l’aventure, aucun blogue 100% francophone et 100% basketball n’existait en Amérique du Nord – et à ma connaissance, c’est toujours le cas, mais on peut lire sur le basket à bien plus d’endroits qu’auparavant. Il n’y avait pas non plus d’équipe professionnelle de basketball (toujours active) au Québec à ce moment. Il en existe maintenant deux. De plus, il était impossible d’écouter de podcast en français qui ne traitait que du basket au Québec. On a désormais accès à plusieurs d’entre eux.
Un des changements les plus marquants et les plus importants, ensuite, est celui effectué chez le Réseau des sports. On peut donner une part non négligeable de crédit à Mathieu Jolivet pour le retour du basket de la NBA sur les ondes de RDS en avril 2018, après 20 ans d’attente, ainsi qu’à ses patrons, puis à ses estimés collègues Danny Marchand et Alexandre Tourigny.
Avec Jolivet qui défend les intérêts de la NBA dans ses bureaux, le réseau québécois francophone fait depuis lors un travail admirable afin de couvrir de plus en plus cette ligue et ses activités, avec une attention plus concentrée donnée aux joueurs québécois et aux Raptors de Toronto, seule franchise canadienne de la NBA et champions en 2019. Chapeau également à notre frère Manuel Villeneuve qui œuvre dans l’ombre à RDS, puis aux analystes colorés que sont Peter Yannopoulos et Will Archambault.
Nous en avons fait du chemin chez les médias sportifs québécois depuis que les droits de diffusion de matchs de la NBA n’ont pas été renouvelés par RDS en 1998 (ce qui aurait alors été fait pour des raisons financières). Or, malgré cette couverture fort appréciée, il est toujours possible d’en faire plus !
La vague d’engouement que la conquête des Raptors en 2019 a créé au Québec et à travers le pays a justement eu l’effet d’un coup de pouce énorme pour notre projet et nos ambitions du moment. Ses effets se sont un peu estompés, mais ils sont encore ressentis aujourd’hui et le seront pour longtemps. Il s’agissait alors d’un point de bascule, d’un élément déclencheur pour plusieurs.
Aujourd’hui, le basketball canadien goûte à son apogée dans plusieurs aspects du sport, avec, notamment, le groupe masculin olympique qui entame sous peu son camp d’entraînement à 20 joueurs en vue des Jeux de Paris, là où le Canada ne vise rien de moins qu’une place sur le podium. Nous sommes choyés de pouvoir compter un fier Montréalais parmi les rangs de cette formation, Luguentz Dort, lui qui a également participé aux efforts de sa nation à la dernière Coupe du monde de la FIBA, lorsque les Canadiens ont décroché le bronze.
Quel modèle et quel icône pour les jeunes Québécois(es) issus de tous les milieux.
Parmi nos remerciements, nous souhaitons mentionner l’opportunité que BPM Sports (jadis 91,9 Sports) nous avait donné en 2020 afin d’accueillir notre émission de basket animé par Kevin Vallée et de la diffuser sur ses ondes.
Une autre mention doit assurément être faite pour l’Alliance de Montréal : Annie Larouche, Joel Anthony, Zach Favreau, merci pour votre excellent travail et merci de toujours nous avoir traité avec respect, exactement comme si nous faisions partie des grands médias. Annie, bonne chance pour la suite dans l’univers du soccer féminin !
Aux fans, il vous faut absolument participer à la prospérité de cette formation professionnelle à l’Auditorium de Verdun, puis au circuit tout canadien de la LECB. Non seulement le produit est-il de grande qualité sur les terrains, mais en assistant aux rencontres de l’Alliance, vous encouragez la croissance de ce beau sport au Québec. Il ne faut pas prendre nos équipes de sport professionnel pour acquises dans la Métropole.
Puis même si elle évolue au sein d’une ligue américaine, faites démonstration de votre soutien à la Toundra de Montréal, laquelle a aussi vu le jour en 2022, une année tremplin pour le basketball au Québec. Ces deux clubs font partie du portrait sportif québécois et du mouvement qui met de l’avant le basketball, dans l’objectif ultime d’aider les jeunes amateurs et athlètes de la province à un niveau profond.
De façon encore plus concrète, outre les médias et les ambitions professionnelles, reconnaissons les projets que met sur pieds Carl Comeau, nouveau directeur général de Basketball Québec. Le fils de l’illustre Robert « Bob C » Comeau – un pionnier incontournable du basket au Québec et un entraîneur qui a marqué plusieurs générations de joueuses et joueurs – a des plans de grandeur pour cette organisation qui entame depuis un an un certain renouvellement. Constatez le par vous même avec cette entrevue menée par RDS :
Carl Comeau collaborera avec le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), qui mérite aussi un clin d’œil pour son circuit en constante amélioration. Nous nous en voudrions de ne pas souligner le titre national masculin du Rouge et Or de l’Université Laval ce printemps, impossible sans l’apport du RSEQ et celui de tant de coachs dévoués et impliqués. L’impact d’Ismaël Diouf – aujourd’hui membre de l’Alliance – et de ce championnat que lui et ses coéquipiers se sont mérités à domicile, aura des répercussions à long terme sur les jeunes de la ville de Québec, et au-delà.
En marge du réseau athlétique scolaire, la présence grandissante de prep schools et de programmes préuniversitaires est un autre phénomène qui nous donne espoir pour le futur, alors qu’on présente de plus en plus d’avenues aux basketteurs d’ici qui souhaitent poursuivre leur parcours dans ce beau sport, sans devoir quitter la province tôt, trop souvent avant même d’avoir terminé leurs études de niveau secondaire au Québec.
Dans cette optique, la Ligue de basketball préparatoire du Québec, précédemment NPUBA, mérite toute votre attention; avec sa récente expansion, elle inclura désormais des programmes d’écoles secondaires. Il n’est plus imposé aux athlètes d’ici de faire des compromis ou de devoir choisir entre encadrement académique et encadrement basket de qualité s’ils comptent demeurer dans la province, comme c’était jadis le cas.
Nelson Ossé et le programme de développement AAU de Brookwood Elite ont été des agents de changement à ce niveau également. Ossé a formé le meilleur talent à jamais être sorti du Québec en Dort, Bennedict Mathurin, Olivier-Maxence Prosper, Khem Birch, Quincy Guerrier et des dizaines d’autres jeunes hommes. Bono Boss représente depuis des années un des piliers majeurs du basket à Montréal et la NBA serait peut-être dépourvue de Québécois aujourd’hui si ce n’était pas de son travail acharné et de celui de ses collègues à Brookwood Elite.
On souhaite également lever notre chapeau à Alex Victor et Woodwendy « Coach Wood » Séraphin, nos amis de l’Institut Dynastie, eux qui déménagent de Saint-Jean-sur-Richelieu vers l’Iowa et qui ont laissé des traces indélébiles dans la sphère du basket québécois. Leur exode est néanmoins malheureux, et témoigne du travail qui est encore à faire ici pour garder encore plus de notre talent à la maison.
Un autre entraîneur de renom qui prépare les prochaines générations est Alder Pierre de Pagé Basketball, lui qui enseigne l’harmonie entre le basketball et les études à ses étudiant(e)s-athlètes de l’école secondaire Lucien-Pagé, à Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, une mine d’or de talent.
Le basketball organisé au Québec ne serait pas non plus le même sans Game Point, organisation majoritairement anglophone qui œuvre dans l’événementiel, les camps de jours et le développement. Félicitations et merci, Serge Kalala. Leur association avec l’organisation Area Courts est belle à voir aussi; nous avons d’ailleurs travaillé étroitement avec Wilber Toribio d’Area Courts au fil des dernières semaines, et nous tenons à le remercier pour son dévouement. Wilber, n’abandonne surtout pas ce travail crucial.
Ensuite, lançons leurs fleurs amplement méritées à l’organisme à but non-lucratif Pour 3 Points et son fondateur Fabrice Vil. Leur mission est notamment d’améliorer le sort et l’avenir de nos enfants via la formation d’entraîneurs sportifs. Coacher, c’est une science, et son importance auprès des étudiant(e)s-athlètes ne peut pas être réitérée assez souvent.
Si on se tourne maintenant vers la sphère de la baladodiffusion, quelques podcasts francophones qui traitent en profondeur du basket méritent absolument votre oreille. Les incontournables sont Québec Insiders (QI) Basket, animé par l’entraîneur-adjoint de l’Alliance et la meilleure tête de basket au Québec, Charles Dubé-Brais, en compagnie de Josué Sédjro, ainsi que Planète Basket, animé par Maxim P. Paquet et Meeker Guerrier. Nous vous conseillons aussi très fortement de suivre Max ici sur Instagram pour des nouvelles pertinentes.
Finalement, nous avons à cœur d’insister sur l’importance de chaque entraîneuse et entraîneur de basket du Québec qui enseigne cette forme d’art et qui agit comme un modèle et un forgeron pour la relève d’ici. Que ce soit au mini-basket, aux niveaux primaire, moustique, benjamin, cadet, juvénile, collégial, universitaire ou professionnel, on vous voit. Certains de ces noms d’entraîneurs que nous n’avons pas encore mentionnés sont ceux de Rose-Anne Joly, Vicky Girard, Pascal Jobin, Igor Rwigema, Ryan Thorne et Jeff Dosado, mais il en existe tant d’autres.
Chacun de ces entraîneurs et acteurs éminents forme ensemble une mosaïque entreliée par une passion commune, ajoutant tous leur grain de sel à la progression du ballon orange à l’intérieur et à l’extérieur du Québec.
Mais au centre de leur travail collectif, il existe un autre point focal : les joueuses et les joueurs. Ce sont eux qui pratiquent le plus beau sport au monde au quotidien, ou qui le faisaient auparavant, dans certains cas, comme celui de Kris Joseph. Nous voulons donc souligner un des joueurs à avoir frayé un chemin pour les basketteurs qui l’ont suivi; Joseph est un des premiers Québécois à atteindre la NCAA et la NBA. Il redonne aujourd’hui au suivant en partageant ses connaissances à titre d’entraîneur adjoint auprès de Ryan Thorne pour l’équipe masculine de l’Université McGill.
Voici un salut spécial à cette liste de joueuses et de joueurs de chez nous qui font rayonner le basketball québécois tant ici qu’à l’international, en NCAA ou au niveau professionnel :
- Sira Ba
- Emmanuel Bandoumel
- Keeshawn Barthélémy
- Clara Bergeron
- Chris Boucher
- Léa Boulanger
- Julie Brosseau
- Nathan Cayo
- Kevin Dekovachich
- Jefferson De La Cruz Monegro
- Nervens Demosthene
- Divine Dibula
- Ismaël Diouf
- Luguentz Dort
- Jordann Dumont
- Wilguens Exacte Jr.
- Marc-André Fortin
- Biniam Ghebrekidan
- Quincy Guerrier
- Luke Hunger
- James Jean-Marie
- Félix Kossaras
- Hernst Laroche
- Georges Lefebvre
- Abigaël Levasseur
- Alain Louis
- Roxane Makolo
- Karim Mané
- Bennedict Mathurin
- Anthony Maxwell
- Rosalie Mercille
- Lawi Msambya
- Thomas Ndong
- Chloé Oliver
- Kemy Ossé
- Guillaume Pépin
- Cassandre Prosper
- Olivier-Maxence Prosper
- Pierre-Olivier Racine
- Angélie Ricard
- Olivier Rioux
- Tyrese Samuel
- Chris Tadjo
- Blondeau Tchoukuiengo
- Sarah Te-Biasu
- Jahmyl Telfort
- Anthony Tsegakele
- Jordy Tshimanga
- Ryan Young
- et plusieurs autres …
Nous allons continuer de les suivre de près et nous vous encourageons à faire de même !
C’est donc pour cette amalgame de raisons – et j’en passe – que notre site web et son devoir ont un peu perdu leur place, alors que nous ne pouvons pas être en compétition avec des plateformes à plus gros budgets, fautes de financement, ressources et personnel.
Et, il faut l’avouer, la motivation n’était plus toujours là. La difficulté dans ce travail, ce n’est pas d’écrire ou de suivre très assidument les nouvelles de la NBA et de la planète basket. Ça, c’est la partie facile et la plus agréable, ce qui me manquera assurément. Ce qui devenait lourd de temps en temps, c’était surtout ce qui entourait tout ça, soit de constamment sacrifier dans ma vie personnelle, de mettre ma santé mentale en jeu et d’être parfois trop peu appuyé.
Je me sens toutefois comme si je pouvais me retirer de cette scène en paix, malgré des obstacles non surmontés, puis quelques regrets et opportunités ratées, car nous avons relevé bien plus de défis que nous en avons ignoré. En contrepartie, le travail est loin d’être terminé si nous souhaitons collectivement atteindre nos objectifs de mise en lumière et d’expansion du basket québécois. Il y a encore du pain sur la planche et nous pouvons tous faire beaucoup plus afin de l’encourager et de le promouvoir.
Note : nous savons qu’il y a malheureusement tant de personnes et d’institutions que nous oublions d’énoncer ici dans cette lettre. À vous tous, nous nous excusons. N’hésitez pas à nous écrire directement sur Facebook, X ou Instagram pour nous faire part des noms oubliés ou peut-être des erreurs que nous avons faites dans la rédaction de cet article. Nous les ajouterons et ajusterons les informations avec plaisir.
Au revoir à tous et merci d’avoir pris part à cette aventure d’une vie.
Le basketball au Québec est entre bonnes mains, il est entre vos mains.