« Montréal est une ville de basket. »
Voilà une affirmation qui été progressivement de plus en plus prononcée en 2022 – et de plus en plus vraie, également. Puis c’est tout aussi vrai à l’échelle de la province. Jamais ce sport n’a-t-il connu un tel essor ici qu’en 2022 sur les scènes provinciale, nationale et mondiale. Observons ensemble dans quelle mesure.
Nous clorons alors ces 12 pages de calendrier dans l’esprit de se remémorer les événements clés de l’année, ceux qui ont fait de cette dernière une réelle pierre angulaire au sein de l’évolution et de l’histoire du basketball au Québec.
C’est presque comme si le développement du basketball au fil des dernières années et décennies culminait en ce point crucial qu’était 2022, un point devenu une porte grande ouverte qui permettra aux prochains progrès d’avoir lieu.
Mais avant toute chose, il faut se demander une question elle aussi importante : qu’est-ce que le basketball au Québec?
Chez nous, le basketball est un langage universel qui unifie le français et l’anglais, mais aussi une multitude d’autres langues. Plus que tout, il rassemble. Le ballon orange va bien au-delà des « X » et des « O » sur un clipboard ou un tableau blanc, bien au-delà des quatre lignes qui délimitent un terrain.
Il a sa propre identité, son propre souffle, unique en son genre. Les jeunes joueuses et joueurs qui sont tombés en amour avec le basketball y découvrent un allié pour la vie, une passion et maintenant plus que jamais : une carrière.
Ces athlètes qui nous représentent désormais partout autour du globe transportent avec eux un bagage irremplaçable, ainsi qu’une mentalité « d’underdog » indescriptible, mais propre aux joueurs d’ici. Le basketball à Montréal et au Québec est rude, flamboyant, mais avant tout, de qualité – et ce, des niveaux primaires aux professionnels.
D’emblée, il fait partie de notre culture. Et ce n’est qu’un début.
Chris Boucher, autant témoin qu’exemple idéal de ce joueur ayant grandi à Montréal, est d’accord :
Ce qui est beau avec 2022, c’est qu’on n’y a que révélé au grand jour ce qui se trame ici depuis des décennies. Des programmes de développement à l’interne tels Brookwood Elite, ou des programmes scolaires de haute compétence comme ceux de plusieurs universités et cégeps québécois ne datent pas d’hier; un travail monumental est accompli par une foule d’entraîneurs et d’acteurs du milieu depuis déjà bien longtemps.
Donc, sans dire (évidemment) que rien ne s’est produit dans l’univers du basket québécois avant cette année charnière, c’était grandiose d’observer au fil de tout 2022 les fruits qui ont résulté de l’acharnement de tant de ces personnes. Quand on cite cette prospérité du basket au Québec lors de ce calendrier, on ne parle pas que de l’arrivée de l’Alliance de Montréal, des exploits de Bennedict Mathurin ou de l’envol de Cassandre Prosper, mais d’une panoplie de nouvelles ayant fait rayonner notre province.
Nous avons donc compilé un peu plus bas sous forme de ligne du temps certains des événements les plus marquants du basketball joué ici ou ailleurs par nos Québécoises et Québécois. L’équipe d’AlleyOop360 était présente et attentive à l’occasion de chacune de ces étapes.
Or, nous souhaitions d’abord reconnaître et remercier les noms importants du milieu. Les résultats faisant de Montréal l’une des meilleures villes de basket au Canada, ainsi que de notre province l’une des meilleures au pays également, seraient sans équivoque inexistants sans tous les entraîneurs de la belle province.
Merci. Il serait impossible de tous vous nommer. Ah, et levons notre chapeau aux partisans aussi, pourquoi pas?
Le basketball a une signification unique à chacun
Certains membres des médias – de bons amis d’AlleyOop360 – ont eu la gentillesse de contribuer à cette chronique de fin d’année en répondant à deux questions bien simples :
- Qu’est-ce que le basketball à Montréal veut dire pour toi?
- Quelle croissance a-t-il connu en 2022?
À titre de note, les citations ci-bas peuvent avoir été légèrement modifiées pour raisons éditoriales ou d’orthographe.
Woodwendy Séraphin, entraîneur pour des formations masculines du collège Jean-de-Brébeuf et de l’Institut de sport Dynastie, a eu la chance cet été de s’impliquer aussi au niveau professionnel, sur les lignes de côté des matchs de l’Alliance de Montréal.
Toutefois, ce n’était pas le chapeau de coach qu’il portait cette fois, mais plutôt celui d’analyste officiel francophone aux côtés de Kevin Vallée, à la description des rencontres.
Vous pouvez en entendre davantage sur son expérience personnelle aux joutes de l’Alliance ICI.
Avec des années d’expérience derrière la cravate, Coach Wood a pu constater et vivre de première main l’engouement et la montée du basket dans sa ville, mais aussi son importance auprès de plusieurs jeunes.
« Le basketball montréalais pour moi c’est un sanctuaire. Une échappatoire qui a permis de me garder moi, il y a quelques années, et les jeunes de nos jours sur les bancs d’école. »
Et quel a été son point de vue sur l’année qui nous quitte?
« Ce qu’on a vu en 2022, c’est le fruit d’années et d’années de sacrifices de joueurs et de coachs qui ont permis de développer une communauté solide de basketball. »
Peter Yannopoulos de RDS a lui aussi accepté de se prêter au jeu. Celui qui a récemment obtenu le poste de directeur des relations internationales de la Fédération haïtienne de basketball est depuis quelques décennies un membre impliqué de la communauté. Il nous a carrément offert une lettre d’amour au basket cette semaine.
« Le basketball montréalais est dans mon cœur depuis 40 ans. La croissance, la fierté et la progression [de] notre communauté est plus forte que jamais. À chaque niveau, on continue à démontrer nos talents féminins et masculins. Notre ADN est simple : on déteste perdre plus qu’on aime gagner. Chaque possession est notre dernière et on va toujours laisser notre cœur sur le terrain pour nos coéquipiers et entraîneurs. Notre combativité est rassurante et augmente notre crédibilité avec chaque 3 points du CENTRE-VILLE et SLAM DUNK !!! Montréal égale une ville de basketball qui suscite de l’enthousiasme incontesté !! »
« Le basketball à Montréal a toujours connu beaucoup de succès. La représentation était toujours tangible et le 514 a fait ses preuves dans la NCAA et la NBA pendant plusieurs années. En 2022, le Québec, le Canada et le monde réalisent l’impact de nos joueurs qui continuent à réaliser des exploits historiques dans la NBA ! [Chris] Boucher, [Khem] Birch, [Luguentz] Dort, [Bennedict] Mathurin sont des éléments clés pour leurs équipes respectives. Le succès n’est pas seulement sur le terrain mais aussi à l’extérieur du parquet, » nous a dit Peter avant d’énumérer quelques uns des points forts de l’année, puis de conclure avec sa fameuse signature personnelle.
« Un autre match des Raptors à Montréal à guichets fermés en seulement neuf minutes. Un premier tournoi officiel de la NCAA dans notre ville. L’engouement est simplement extraordinaire dans toutes les régions de notre province. Et c’est juste le début. Oh que oui Papa !! »
Ainsi, le message de Pascal Leblanc de La Presse va dans le même sens : nous n’en sommes qu’aux commencements.
« Le basket à Montréal est à la fois rassembleur et lieu de découverte. Je l’ai constaté toutes les fois où je suis allé voir l’Alliance : des personnes de tous les âges et de toutes les origines qui sont réunies pour regarder le sport le plus spectaculaire du monde. Que ce soit la première fois ou la millième, l’émerveillement est toujours au rendez-vous. L’arrivée dans la NBA de Bennedict Mathurin et son excellent début de saison nous permettent de croire que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un joueur étoile issu du Québec inspire la province et le reste de la planète. »
Ligne du temps — 2022
Mars — March Madness, version QC
Pour les six garçons québécois qui ont eu la chance de se faire valoir au grand tournoi Division I de la NCAA, le March Madness, ce sont trois Québécoises qui y ont participé également. Julie Brosseau (Kansas) – qui joue aujourd’hui au Luxembourg –, Andréa Torres (Utah) et Kiandra Browne (Indiana) nous ont toutes fièrement représenté.
Du côté masculin, Nathan Cayo s’est illustré dans un gain de l’Université Richmond pour anéantir la majorité des brackets du moment, lesquels ne voyaient pas les Spiders défaire Iowa.
Avant le tournoi, un jeune sophomore du nom de Bennedict Mathurin épate en menant l’offensive des Wildcats de l’Université d’Arizona avec d’incroyables productions. Il est officiellement « sur la map ».
La saison de rêve de Mathurin a été récompensée par les médias américains. Le Québécois, alors perçu comme un haut choix de première ronde au prochain repêchage de la NBA, a été sélectionné parmi la seconde équipe d’étoiles nationale, après avoir mené sa troupe au championnat de la saison régulière dans la conférence du Pac-12.
Cet honneur ne serait pas le seul de la saison pour celui qui a grandi à Montréal-Nord. Le principal intéressé a ensuite gagné le titre de Joueur le plus utile de sa conférence, succédant à Evan Mobley.
En plus de s’illustrer en tant que deuxième meilleur marqueur de la conférence, il a également terminé dans le top 20 pour les passes et les rebonds. Arizona est alors entrevue comme la formation favorite pour remporter le tournoi de fin de saison dans le Pac-12, et a de bonnes chances d’être une des quatre têtes de série #1 lors du March Madness.
Deux faits d’armes que l’équipe accomplira ensuite haut la main.
Le Sweet Sixteen aura cependant été l’étape ultime où Benn aura su mener les Wildcats.
L’Alliance de Montréal, dont la création avait été annoncée, puis concrétisée, en 2021, s’entendait avec son tout premier joueur en mars 2022. Il s’agissait d’une première signature importante, derrière laquelle suivraient plusieurs.
Exclusif :
Avril — Des jeunes femmes à l’honneur et de jeunes hommes s’allient
Cassandre Prosper est sur le radar de bien des dépisteurs et experts depuis longtemps, elle qui est parmi la crème de la crème des jeunes basketteuses canadiennes. Or, son envol n’a pas été plus clair qu’en 2022, à commencer par sa dominance aux matchs BioSteel All-Canadian.
Une autre Québécoise a fait la Une dans les jours à suivre : Maël Gilles a obtenu une chance pour s’entraîner chez le Mercury de Phoenix. L’athlète de Montréal-Nord ayant évolué au Collège Montmorency ne s’est cependant pas vêtu du maillot de la franchise WNBA.
Deux piliers du basketball québécois qui font leurs preuves depuis quelques années en NCAA, Quincy Guerrier et Keeshawn Barthélémy, se sont alliés sous un même toit, en Oregon. Notez que nous proposons des articles d’après-match après chaque joute des Ducks sur alleyoop360.com, même si Barthélémy est actuellement blessé à une cheville.
L’Université d’Oregon rendra ensuite visite à quelques écoles de la Métropole dans le cadre d’un Canada Tour au mois d’août. Ils y connaîtront beaucoup de succès, notamment contre la première équipe masculine de McGill.
Mai — Le début d’une nouvelle ère
En mai 2022, face aux Honey Badgers de Hamilton, une grande aventure a été amorcée pour l’Alliance de Montréal, première équipe professionnelle québécoise à se joindre à la Ligue élite canadienne de basketball (CEBL / LECB).
Le match inaugural du 25 mai était conséquemment l’élément déclencheur d’une vague d’engouement énorme. Déjà, l’idée d’une équipe professionnelle propre à Montréal, au sein d’une ligne qui fonctionne, était une proposition alléchante pour tant de partisans du sport – lesquels sont bien plus nombreux qu’aux passages du Matrix, des Dragons et autres franchises à avoir échoué.
La popularité de la formation à saveur et identité très montréalaise était déjà palpable avant même d’entamer la campagne 2022; un enseignant des Laurentides a écrit et enregistré une chanson de rap en l’honneur de son arrivée à Montréal.
Exclusif :
AlleyOop360 a suivi de très près les développements des Alliés toute la saison, avec William Thériault, Kevin Vallée et Liam Houde présents à l’Auditorium de Verdun pour chaque rencontre à domicile, en plus de plusieurs entraînements. Pour en apprendre davantage sur l’Alliance et le circuit de la LECB, c’est par ici :
Juin — Nos Québécois de la NBA en avant-scène
Événement clé de l’année, mais aussi d’un point de vue historique pour la province, Bennedict Mathurin a été le premier Québécois choisi en loterie du repêchage de la NBA. Comme vous le savez (probablement) tous, il a été repêché sixième par les Pacers d’Indiana.
Le moment si émotif pour tant de gens, particulièrement Bennedict et sa famille, représentait alors le premier pas d’un parcours plus que prometteur dans la cour des grands.
Dans le même mois, des joueurs déjà bien installés dans le circuit paraphaient des pactes records avec leur concession respective, alors que Chris Boucher et Luguentz Dort signaient chacun de lucratives prolongations de contrats. Formidables nouvelles, qui permettent à tant de jeunes de rêver grand.
Juillet — Chris Boucher s’implique dans la communauté
Un mois de juillet plus calme a vu Chris Boucher se déplacer vers Montréal afin d’y chapeauter un tournoi de streetball qui mettait de l’avant sa première édition, soit un véritable succès.
Exclusif :
Août — Un été terminé en grand
Menée par les Québécoises Sarah Te-Biasu et Rosalie Mercille, la formation féminine représentante du Canada au Jeux du Commonwealth a été couverte d’or dans la discipline du basketball à 3-contre-3 (3×3). Il s’agissait d’une toute première médaille d’or remise au Canada dans l’histoire de la discipline, ainsi qu’une 11e pour le pays lors de cette dernière édition des Jeux, à Birmingham.
Après une saison estivale en dents de scie pour l’Alliance, où on terminera finalement bons derniers au classement, le constat demeure positif, considérant les retours. Personne à travers la LECB n’a vendu autant de billets en 2022, signe extrêmement encourageant pour l’organisation, certes, mais également pour le futur du basketball professionnel à Montréal au sens plus large.
Ces succès au niveau de la popularité auront d’ailleurs un impact presque immédiat sur l’arrivée d’une autre équipe de basket pro… À suivre.
Au mois d’août, la formation masculine U17 a rendu le Québec fier aux Championnats canadiens de basketball avec l’or au cou. Le message est clair : les Québécois n’ont et n’auront rien à envier à l’Ontario ou n’importe quelle province au Canada.
Toujours près de la communauté montréalaise lui aussi, Luguentz Dort a mis sur pieds une deuxième édition du camp « LU THE BEAST » en août après avoir lancé la fondation Maizon Dort quelques semaines auparavant.
« Ces communautés ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui, » a déclaré Luguentz Dort par communiqué de presse. « Avec la plateforme que j’ai maintenant, je veux faire tout en mon possible pour redonner et m’assurer que des enfants et familles de communautés mal desservies ont des opportunités et supports égaux afin de poursuivre leurs rêves. »
Septembre — Représentation record
La saison 2022-2023 de la NBA est amorcée en grand pour le basketball du Canada et du Québec, avec un record de 22 joueurs provenant du nord de la frontière au sein d’alignements avant d’entamer la campagne. Cette liste incluait quatre Québécois : Khem Birch, Chris Boucher, Luguentz Dort et Bennedict Mathurin, ce qui égalait le record établit en 2021-2022.
Octobre — Raptors et Montréal : une histoire d’amour
La fièvre du basket a encore une fois happé la Métropole, grâce à la visite des Raptors de Toronto au Centre Bell, dans le cadre de la présaison de la NBA. Les Torontois faisaient le voyage pour une première fois depuis 2018, lorsque Kawhi Leonard était de la partie…
On comprendra d’ailleurs que le championnat des Raps en 2019 était d’une importance instrumentale dans la popularité du produit NBA auprès des Québécois. Le plus hallucinant : tous les billets d’une salle comble pour le 14 octobre ont été vendus en moins de 10 minutes.
Si ce n’est pas là un signe frappant que Montréal est une ville de basket, je ne sais pas ce qui l’est.
Même le premier ministre du Québec avait un œil sur nos athlètes à l’étranger. François Legault a constaté comme nous tous que Bennedict Mathurin faisait quelque chose de très, très spécial avec son entrée en matière fulgurante.
Le Québécois Olivier Rioux que nous suivons depuis ses 13 ans, un gaillard d’environ 7 pieds, 6 pouces, a fait davantage parler de lui cette année; il a entre autres été la vedette de plusieurs vidéos virales où figurent certains de ses jeux à l’Académie IMG. Pour Olivier également, ce n’est que le début de grandes choses à venir.
Novembre — Le mois NCAA × Québec
En ayant l’effet d’un tremblement de terre, Cassandre Prosper a fait l’annonce de sa destination NCAA afin de parfaire ses talents au sud de la frontière. La sœur d’Olivier-Maxence a opté pour l’Université Notre-Dame.
Le 6 novembre, le Canada a vaincu le Brésil 15-11 lors de la finale féminine de l’AmériCup de basketball 3×3. On goûtait à une douce revanche pour les quatre joueuses qui avaient perdu 21-7 la veille face à cette même équipe brésilienne lors d’un match du groupe A. Il s’agissait de la première fois que le Canada remportait ce tournoi.
À l’intérieur du même mois, un nombre record de jeunes athlètes de chez nous ont annoncé leurs engagements envers des collèges de Division I américaine, dont Jordann Dumont, un espoir top 5 au Canada.
Comme c’était le cas en 2020 et 2021, Montréal est le deuxième plus gros foyer canadien en termes de production de talent NCAA.
En novembre a eu lieu un tournoi d’envergure à Laval, dans l’enceinte de la Place Bell, afin d’y mettre en valeur des formations masculines de la NCAA. Intitulé la Classique du Nord à son édition inaugurale, l’événement aurait été un grand succès, selon Peter Yannopoulos.
Le départ en lion de Mathurin lui aura valu le premier titre de Recrue du mois, pour ceux d’octobre et novembre, dans la conférence Est de la NBA. Non, ses sorties productives en Summer League puis en présaison n’étaient pas que mirages.
Décembre — Une deuxième addition à la famille
En bâtissant sur les bases construites par l’Alliance quelques mois plus tôt, la Toundra de Montréal a été dévoilée le 8 décembre comme première formation professionnelle de la TBL (The Basketball League) – ligue américaine de bientôt 50 franchises – au Québec.
Les premières rencontres de la Toundra auront lieu au Centre Pierre-Charbonneau dès le mois de mars 2023, face aux équipes de la division nord-est de la TBL, qui sépare ses activités à l’aide de « sous-ligues » régionales. On sait que les athlètes au sein de ce circuit et ceux qui composeront la Toundra de Montréal ont – pour plusieurs d’entre eux – de l’expérience professionnelle ailleurs dans le monde, ou sont d’anciens joueurs universitaires.
Le directeur général Juan Mendez a néanmoins confirmé qu’il visait un alignement majoritaire ou complètement québécois, un peu à l’instar de l’Alliance qui en présentait une dizaine en amorçant sa première saison.
Pour tout connaître sur la Toundra et la TBL :
Exclusif avec l’entraîneur-chef de l’équipe :
Mathurin a ensuite mis plume sur papier avec Adidas dans l’objectif de se joindre à cette grande famille de basketteuses et basketteurs. Le pacte est justifié : Mathurin fait des feux d’artifice à sa saison recrue en Indiana, jusqu’à se mériter une confortable deuxième place jusqu’à présent au sein de la course au titre de Recrue de l’année, soit du jamais vu pour un joueur d’ici.
Soudainement, sous nos yeux, Benn est déjà en train de se hisser tranquillement vers le statut de superstar, sur la plus grosse scène au monde… Quelque chose d’inédit.
Pour tout savoir sur la sensation québécoise :
Charles Dubé-Brais, entraîneur québécois et chroniqueur hebdomadaire à l’émission de radio AlleyOop360 qui a coaché les BlackJacks d’Ottawa en LECB et les Raptors 905 en G League, retournera en Asie pour y entraîner l’équipe des Black Bears de Macao.
Malheureusement, certains événements ou nouvelles auront inévitablement été coupés de notre résumé de fin d’année, question de s’en tenir aux plus importants.
Merci à Woodwendy Séraphin, Peter Yannopoulos et Pascal Leblanc pour leur contribution!
BONUS — À lire également : un retour vers le passé, regard sur l’une des organisations pionnières du basket de niveau professionnel dans la Métropole, les Dragons de Montréal.