Caitlin Clark a fait avancer le basketball féminin au cours des deux dernières années avec ses performances sans précédent ainsi que ses statistiques de jeux vidéos. La superstar de la NBA, Kevin Durant, a même fait l’éloge de la joueuse dans son podcast.
« Retournez dans la cuisine! » « Les filles ne savent pas jouer au basketball. » « Elle n’est pas pire pour une fille. » C’est le type de commentaires haineux, sexistes, misogynes et discriminatoires que plusieurs joueuses de basketball reçoivent sur les réseaux sociaux et même à la télévision.
Comment cela est-il possible? D’avoir vu passer des légendes comme Lisa Leslie, Dawn Staley, Sue Bird, Diana Taurasi, Becky Hammon, Cappie Pondexter, Sheryl Swoopes… et plus près de nous, Candace Parker et de continuer à lire ce genre de commentaire horrible? Retournez dans la cuisine?
Je reprends les paroles de Marina Mabrey qui riposte en disant: « C’EST MA CUISINE! » en plus de son tweet légendaire: « À tous les hommes qui détestent le basketball féminin, vous pouvez tous aller dans la cuisine et nous faire un sandwich maintenant, merci. » De toute beauté!
Saviez-vous que ces femmes que plusieurs renvoient à la cuisine dominent depuis des lustres? Comme par exemple depuis la formation de l’équipe nationale féminine des États-Unis en 1995, l’équipe a une fiche globale de 70 victoires et 3 défaites, en plus d’être invaincue en finale olympique! Leur défaite la plus marquante remonte à une partie amicale contre Sabrina Ionescu et les Ducks de l’Université d’Oregon. N’oubliez pas que l’équipe masculine américaine a eu ses déboires et plusieurs échecs sur la scène nationale, mais l’équipe féminine non!
Cela dit, il est incroyable, super, voire même extraordinaire de constater que le basketball féminin a passé de « votre place c’est la cuisine » à la signature d’un prestigieux accord NIL avec Nike. L’une des plus grandes stars du basketball universitaire féminin vient de recevoir un gros contrat avec Nike. La meneuse de jeu de l’Iowa, Caitlin Clark, était l’une des cinq étudiantes-athlètes à recevoir un contrat d’image et de représentation avec la méga-entreprise sportive Nike.
Cela ouvre une grande porte pour le basketball féminin et qui sait, aurons-nous une joueuse québécoise ou canadienne qui fera aussi sa marque sur une aussi grande échelle? La chose qui est sûre, c’est que cette signature en inspirera plus d’une!
C’est le début d’une nouvelle ère.