ESPN a publié, mardi, son classement des équipes selon leur avenir lors des trois prochaines années. Les analystes du réseau ont échelonné chaque franchise selon cinq critères pondérés; les joueurs, l’état-major, le capital, le marché et les choix de repêchage futurs. Les Grizzlies de Memphis l’ont emporté lors de l’addition des catégories.
Le rapport d’ESPN est presque méconnaissable à celui du mois de mars dernier. Mise à part un top 10 pratiquement intact malgré l’interchangeabilité, les transactions de certaines équipes au cours de la saison morte ont soit catapultées ou faites chuter plusieurs organisations. Voici les équipes les plus volatiles au cours des sept derniers mois.
En baisse
Brooklyn (19 à 8)
Il est sans surprise que les Nets chutent de onze rangs après un été complet de bisbille interne. Certes, les gros noms (et contrats) de Kyrie Irving, Kevin Durant et Ben Simmons restent. Par contre, après un balayage en première ronde des séries éliminatoires et un presque départ de Kevin Durant, il est difficile de lancer des fleurs à la direction. Peu importe à qui la faute.
Utah (13 à 30)
Un piètre marché détenant une piètre équipe n’est pas la recette pour se classer dans les meilleures organisations. Cependant, le président Danny Ainge a certainement d’autres chats à fouetter et il reste à se demander s’il se ravit de voir son équipe 30ième et dernière. La vente de feu de l’été dernier est pratiquement le seul rayon de soleil à Salt Lake City, où le Jazz a accumulé sept choix de première ronde en troquant Rudy Gobert et Donovan Mitchell.
En hausse
Nouvelle-Orléans (21 à 11)
Après un parcours bref, mais impressionnant le printemps dernier, les Pelicans ne pouvaient qu’améliorer leur sort en 2022-2023. En grande partie en raison du retour d’un Zion Williamson en pleine forme, ESPN a poussé les Pels parmi l’élite de la NBA. Sans oublier l’échange d’Anthony Davis, qui donne droit aux Pelicans d’obtenir le choix de repêchage d’une édition des Lakers objectivement médiocre cette saison.
Cleveland (17 à 12)
Malgré un marché qui laisse à désirer en Ohio et l’envoi de plusieurs choix au Jazz, ce que les Cavaliers présentent sur le terrain valide leur place vers le haut du classement. Reconnaissant un noyau prêt à atteindre le prochain niveau, l’état-major des Cavs s’est positionné All-In lors de l’acquisition de Donovan Mitchell. Avec une équipe jeune, abordable et talentueuse, les trois prochaines saisons sont définitivement ensoleillées à Cleveland. Sans LeBron James, la dernière fois que l’optimisme était de mise chez les Cavaliers remonte à l’ère Mark Price lors des années 90.
L’élite des critères respectifs
La méthodologie qu’a empruntée ESPN afin de classer les franchises est basée sur une pondération selon l’importance de chaque aspect. Une note sur 100 est attribuée aux différents facteurs. Les analystes y sont allés ainsi:
58.3% pour les joueurs, 16.7% à la direction ainsi que 8.3% pour chacun du capital, du marché et aux actifs de repêchage.
Joueurs
Avec une note de 83, les Celtics de Boston sont jugés comme l’équipe la plus talentueuse. Certainement mérité, le duo de Jayson Tatum et Jaylen Brown est entouré d’un noyau complet et relativement jeune à l’exception d’Al Horford. La jeune troupe des Grizzlies est à égalité avec les Nuggets de Nikola Jokic en deuxième rang avec une marque de 78.
Direction
ESPN attribue ses notes de direction selon la qualité et la stabilité de la direction, allant de l’aspect basket-ball aux propriétaires. Avec Erik Spoelstra et Pat Riley en poste depuis 1993, la palme revient évidemment au Heat de Miami (90). Le Heat n’a jamais vraiment eu de saison de misère et l’équipe est constamment dans la conversation concernant les séries éliminatoires. Pas loin derrière se retrouvent les Raptors de Toronto (89) sous la supervision du grand Masai Ujiri. Les Raptors commandent un des programmes de développement les plus élites de la NBA. Pascal Siakam et Fred Van Vleet en sont les preuves actuellement.
Capital financier
Cette catégorie est pratiquement la représentation exacte des équipes de bas de classement. ESPN juge alors les équipes sur leur capacité future à manoeuvrer la masse salariale. Les Spurs (97), les Pistons (91) et les Rockets (88) composent le podium avec leur chéquier léger et rempli de contrats recrues.
Marché
Cette note est attribuée selon l’attirance que peuvent avoir certains agents libres envers la ville d’une équipe. Sans surprise, les gros marchés bondés d’opportunités commerciales sont les nominés principaux. Los Angeles détient deux des trois marchés au sommet avec les Lakers (94) et les Clippers (87), alors que les Knicks (90) et les Nets (85) représentent New York City.
Repêchages futures
Non seulement le nombre de choix est important dans ce critère, mais aussi le potentiel classement que ces choix pourraient avoir lors des trois prochains repêchages. Ainsi, le Jazz (93) et le Thunder (89) sont nettement en avance sur toute autre équipe en raison de leurs arsenals de choix futurs. Utah possède maintenant 14 choix de premier tour.
Vous pouvez consulter le classement d’ESPN ici.
