Après six saisons dans les bureaux de l’organisation, le directeur général Scott Perry et les Knicks de New York ont pris la décision d’emprunter des chemins opposés, selon les informations d’Ian Begley de SNY.
Le DG de 59 ans avait d’abord été embauché par l’ancien président des opérations des Knicks, Steve Mills, à l’été 2017 puis conservé par le successeur de Mills en 2020, Leon Rose. Le contrat de Scott Perry arrivait à échéance et il aurait examiné déjà depuis quelques temps ses options sous d’autres cieux à travers la NBA.
La décision rend plusieurs observateurs perplexes, après les succès qu’ont connu les Knicks cette année en saison régulière (47-35) et en atteignant le second tour des éliminatoires pour une première fois depuis 2013, après la signature clef de Jalen Brunson.
Perry est également responsable de l’échange qui avait alors un jeune Kristaps Porzingis comme noyau. Ses bons coups au repêchage incluent Mitchell Robinson (2018) et Immanuel Quickley (2020), lui qui a su apporter une rare notion de constance au sein de l’état-major des Knicks.
L’entre-saison de la franchise de la Grosse Pomme sera amorcée avec une banque de jeune talent prometteur et 11 choix de premier tour aux sept prochains repêchages; on le dit chaque année, mais New York a les atouts nécessaires en vue d’une transaction impliquant une vedette.
L’équipe est également plus attrayante aujourd’hui qu’elle ne l’a été au fil de la dernière décennie, du point de vue des joueurs autonomes.
La suite des choses pour New York est encore inconnue, mais Gersson Rosas, ancien président chez les Timberwolves du Minnesota, pourrait être promu à titre de directeur général, environ un an après s’être ajouté à l’organisation comme conseiller basketball.