Danny Green s’est un peu amené dans l’ombre à Toronto. Partie intégrante de la transaction dont les noms de Kawhi Leonard et DeMar DeRozan retenaient l’attention, Green a suivi Leonard à Toronto au même moment et il est devenu un élément important de l’équipe des Raptors qui a remporté le championnat en 2019. Et même s’il a quitté le club depuis, Green conserve un bon souvenir de la base de partisans torontoise.
Invité au podcast Run Your Race, qui est animé par Theo Pinson et AJ Richardson, Green a été questionné au sujet de son expérience au nord de la frontière. Et quand il a été amené à parler des partisans des Raptors, il ne s’est pas gêné pour être très, très élogieux :
Je vais dire ceci, par contre : les Raptors ne sont pas loin des Lakers pour ce qui est de la base de partisans. […] Il n’y a qu’une seule équipe pour tout le pays. Et même aux États-Unis, peu importe où je vais, il y a beaucoup de Canadiens.
Danny Green
Dans les faits, Green est bien placé pour parler, lui qui a été membre des deux organisations lors de deux années consécutives. Rappelons qu’après son année à Toronto, il avait rejoint les Lakers, avec qui il avait encore une fois gagné le championnat.
Cette fois, par contre, c’était dans la bulle en Floride plutôt que devant des arénas remplis.
Mais au final, on peut quand même comprendre Green, qui a vécu les grands moments de Jurassic Park à Toronto. La frénésie pour le basketball était complètement folle au moment où il était membre des Raptors et il a pu constater l’engouement pour le sport au Canada.
Les Raptors n’ont peut-être pas une histoire aussi riche que les Lakers sur le parquet, mais le fait d’avoir un pays entier derrière elle fait en sorte que la franchise torontoise n’a rien à envier à de grandes concessions américaines pour ce qui est de la base de partisans.
Ça revient à la force du nombre, au final.
Même après plusieurs années, donc, Green n’a visiblement pas oublié la belle expérience qu’il a pu vivre du côté de Toronto en tant que membre des Raptors. Et c’est beau de le voir donner une belle dose d’amour à une organisation pour laquelle il n’a pas joué depuis bientôt cinq ans.