Bien que cela peut sembler étonnant, ce n’est pas pour autant faux. Le jeu de la comparaison reprend de plein fouet avec le début imminant de la saison. Qui fait ci, qui fait ça? Selon un recensement qui totalise les victoires individuelles, Danny Green est le meneur à ce chapitre en compilant les 10 dernières années.
La statistique parvient des bons samaritains chez StatMuse :
Ironiquement, le trône n’appartient pas à LeBron James, ni à Kevin Durant ou même Stephen Curry. Non seulement sont-ils exclus de cette première place, mais Danny Green est (pour l’instant) le seul joueur actif avec un résumé de 500 victoires minimum depuis 2012. Il moyenne 8.7 PTS, 3.4 REB et 1.6 AST en carrière. À cela s’ajoute une efficacité de 40% au trois-points, son arme de prédilection.
Je vais personnellement me rabaisser au jeu des astérisques. Il y en a plusieurs. En effet, Danny Green n’est pas la pièce maîtresse d’une équipe prétendante et il ne l’a jamais été. Ce qu’est Danny Green, c’est un joueur de rôle efficace. En plus de sa fiabilité, il ne manque que très rarement des parties pour des blessures, chose qui le distingue de ses prédécesseurs.
Le restant des joueurs ne sont pas du club des 500 car ils ont subi de lourdes blessures récemment ou bien leurs équipe a performé en deça des attentes.
Voici le top 10 des joueurs actifs ayant le plus de victoires/parties joués depuis la saison 2012-2013 (source : StatMuse) :
- Danny Green (512/725)
- Chris Paul (478/670)
- Stephen Curry (474/646)
- Draymond Green (470/685)
- James Harden (466/722)
- Patty Mills (462/730)
- LeBron James (453/677)
- Jae Crowder (451/753)
- Andre Iguodala (445/608)
- Serge Ibaka (443/682)
En effet, aussi surprenant que ce peut être, le King est au septième rang du classement. En sa défense, LeBron James a manqué un bon nombres de joutes depuis la saison 2018-2019 pour des traitements. Lors de cette saison, il a disputé 55 des 82 matchs. En 2020-2021 et en 2021-2022, il n’a participé que dans 101 des 154 parties des Lakers. De plus, la saison dernière, LA était loin d’avoir l’allure d’une équipe de premier plan.
Pour ce qui en est de Stephen Curry, c’est très simple. Les Warriors ont descendu très bas après la finale de 2019 contre les Raptors de Toronto. C’est-à-dire que la saison suivante, ils Warriors ont dû faire sans Klay Thompson qui s’est blessé lors de la finale, Kevin Durant, qui a prit le chemin de Brooklyn et Curry qui s’est fracturé le poignet après deux semaines d’activités. La saison 2020-2021 a vu Golden State victorieux à 39 reprises sur 72 matchs.
Revenons avec Danny Green… Tel que mentionné plus tôt, il est un atout fiable pour toute équipe souhaitant remporter un championnat.
C’est ce qu’il a été toute sa carrière. De 2012 à 2017, l’arrière a été l’homme de confiance de Gregg Popovich derrière l’arche pour une escouade des Spurs qui comptait toujours Tim Duncan (jusqu’en 2016), Manu Ginobili et Tony Parker, sans oublier un certain Kawhi Leonard. Ensemble, la quintette a remporté 303 joutes.
Par après, le tireur d’élite s’est joint à une équipe très dynamique au nord de la frontière amércaine avec qui il a été l’arrière partant d’une formation championne. Les Raptors de Toronto ont causé une grande surprise pour les partisans américains en 2019 en forgeant une bande victorieuse.
Les trois saisons suivant son arrêt à Toronto, Danny Green a porté les couleurs des Lakers de Los Angeles et les 76ers de Philadelphie, deux excellentes formations qui ont compétitionné au plus haut niveau durant ces trois dernières années. Il a même remporté un championnat avec les Lakers en 2020.
Désormais, Danny Green se retrouve à Memphis avec une jeune formation fougeuse qui cherche à se frayer un chemin au sommet de la conférence de l’Ouest.