DeMarcus Cousins a passé ses six premières saisons complètes dans la NBA avec les Kings de Sacramento. Repêché au cinquième rang par les Kings en 2010, il a été très critique face à son passage avec l’équipe californienne.
Cousins ne semble pas avoir le moindre remerciement à offrir à l’organisation des Kings, il mentionne même qu’à part avoir mentionné son nom au repêchage de 2010, la formation n’a rien fait pour lui. S’il est «honnête», il croit en avoir fait plus pour cette équipe que l’inverse. Il est même allé jusqu’à dire qu’il aurait souhaité éviter de s’entraîner pour les Kings à l’aube du repêchage, une déclaration qui n’a pas plu à l’ancien entraîneur-chef des Kings, George Karl, en poste de 2014 à 2016. Il a été à la barre de l’équipe durant 112 matchs pendant cette période.
Clairement, il n’y a pas que de l’amour entre les deux hommes qui se sont côtoyés durant leur passage respectif avec l’organisation. Karl a même sous-estimé les revenus de Cousins provenant des Kings. Il a touché 56.8 millions de dollars durant son passage avec cette formation. Ce n’est pas la première fois que les deux hommes se disputent ouvertement de la sorte. Karl est celui qui a remplacé Mike Malone (actuel entraîneur-chef des Nuggets) à l’époque, l’un des seuls entraîneurs de Sacramento avec qui Cousins maintenait une bonne relation à l’époque.
En carrière avec les Kings, Boogie a maintenu des moyennes de 21.1 PTS, 10.8 REB, 3.0 AST, 1.4 STL et 1.2 BLK par match. Il n’a remporté que 172 des 470 matchs disputés avec l’équipe. Malgré tout, ses statistiques personnelles semblent le satisfaire, lui qui croit avoir sa place au Temple de la renommée du basketball avec cette flèche lancée à l’ancien directeur général des Kings Vlade Divac. C’est d’ailleurs Divac qui a échangé Cousins aux Pelicans en retour notamment de Buddy Hield.
Que ce soit réellement ce que pense DeMarcus Cousins, ou bien qu’il soit seulement en quête d’une revanche face à d’anciens membres de l’organisation des Kings, ses déclarations des dernières heures ne grandiront pas son cercle d’amis à Sacramento. Plus de cinq ans après avoir quitté l’équipe qui l’a accueilli lors de son entrée dans la NBA, ce passage marquant de sa carrière ne semble pas posséder une place spéciale dans son cœur.