De Georgeann Wells, Lisa Leslie, Sylvia Fowles, Candace Parker, Liz Cambage, Brittney Griner à Dominique Malonga, les femmes dunk de plus en plus et le public en raffole!
En 1984 contre l’Université de Charleston au Randolph County Armory à Elkins, Georgeann Wells, de l’Université West Virginia, a enregistré ce que l’on pense être le premier dunk de basketball universitaire par une femme au premier tour de la West Virginia Classic. On peut maintenant dire avec conviction que le basketball féminin a parcouru un long chemin depuis que le Dr James Naismith a inventé ce sport à Springfield dans le Massachusetts en 1891. Moins de cent ans plus tard, les joueuses de basketball peuvent dunker et jouer avec un ensemble de compétences qui rivalise avec celui des hommes. Tout comme les hommes; il y a des milliers de bourses de basketball féminin disponibles chaque année.
Ce sport continue d’évoluer pour les femmes. Le processus a semblé s’accélérer en 1979 après qu’Ann Meyers ait fait un essai avec les Indiana Pacers avant d’être coupée. Coup de publicité? Peut-être. Mais le message a passé, le basketball féminin était là pour rester. Maintenant, toutes les quelques années, il existe un nouveau modèle amélioré. Il y avait Nancy Lieberman, Cheryl Miller (sœur de Reggie) et Lisa Leslie, une ardente défenseure du basketball féminin. Et, bien sûr, l’équipe féminine de basketball de l’Université du Connecticut, qui continue de faire des choses qui n’ont jamais été faites auparavant.
Le dunk tout comme le lay-up vaut pour deux points mais il est tout de même impressionnant de voir les femmes dunker avec puissance et surtout de plus en plus. Prenons par exemple Dominique Malonga, joueuse française de 16 ans! Grâce à un tweet de l’agence sportive française Comsport, son dunk est devenu complètement viral, elle a d’ailleurs signé avec le club ASVEL de Tony Parker en 2021. À l’époque, l’ancienne star des San Antonio Spurs appelait Malonga « la version féminine de Victor Wembanyama. »
En 2002, Lisa Leslie est allée prouver que tout le monde avait tort en enfonçant le premier dunk de l’histoire de la WNBA, laissant tomber la balle dans le panier si doucement que vous jureriez que c’était la chose la plus facile qu’elle ait faite ce jour-là. Les gens disaient que les filles ne pouvaient pas dunker et que ce n’était pas attrayant mais la foule a explosé, et juste comme ça, six ans après, il y a eu une nouvelle vague dans le basket professionnel féminin. Six ans plus tard, le dunk de Candace Parker, lorsqu’elle jouait avec les Sparks de Los Angeles Sparks. Il y a beaucoup de joueuses actuelles de la WNBA qui peuvent dunker et qui n’ont tout simplement pas participé à un match régulier ou d’après-saison, certaines conservent leurs prouesses pour les échauffements ou les entraînements. L’une des principales raisons à cela est la prévention des blessures. Ensuite, il y a la sécurité de l’emploi pour les joueuses.
Le dunk au niveau féminin n’est plus révolutionnaire, mais il est encore loin d’être omniprésent et la récente vague de dunks viraux, y compris celui d’Amihere des Gamecocks de l’Université de la Caroline du Sud pourrait accélérer ce que tout indique comme n’étant qu’une autre phase de l’évolution du basketball féminin. « C’est tellement inspirant », dit Candace Parker. « Pour que plus de choses soient faites, vous devez d’abord réaliser qu’elles peuvent être faites. Qu’elles participent à des concours de dunk ou qu’elles publient simplement des vidéos sur Instagram, je pense que c’est énorme. » « De plus en plus, j’ai vu des joueuses capables de dunker partout sur mes réseaux sociaux », déclare Amihere. « Même il y a deux ans, vous ne voyiez pas vraiment cela. Beaucoup de gens m’ont envoyé des messages pour me demander comment je le fais parce que je pense que pour beaucoup de joueuses, ce n’est jamais une chose qu’on enseigne vraiment. »
L’évolution du basketball féminin est flagrante et nous nous retrouvons maintenant avec des joueuses extrêmement athlétiques! Nous avons même des Canadiennes qui dunk comme Amihere, Fournier et aussi Cassandre Prosper!
Je vous confirme que ce n’est que le début! Le basketball féminin est en bonne santé!
ELLES DUNK !