L’entraîneur-chef du Heat de Miami Erik Spoelstra, lui qui a déjà coaché LeBron James, a dit de son ancien disciple qu’il pourrait jouer au basketball jusqu’à ses 50 ans, en conférence de presse (via le Miami Herald). James serait même « le Tom Brady de la NBA » aux yeux de Spo.
Alors qu’il maintient en moyenne plus de 27 points par rencontre cette saison, LeBron démontre effectivement que de telles affirmations ne semblent pas relever de la science fiction.
Erik Spoelstra n’a pas feint de complimenter la superstar qui était sous sa tutelle de 2010 à 2014, lorsqu’on lui a demandé son opinion au sujet des fait d’armes individuels du King à l’occasion de sa 20e campagne en carrière.
« C’est fou.» a-t-il affirmé en conférence de presse lundi. « Il redéfinit ce qui est possible avec la performance humaine. Il ressemble au Tom Brady de la NBA, de la façon dont il pourrait continuer pour toujours. Son athlétisme est encore là, mais s’il ne pouvait que dépendre de son cerveau, il pourrait tout de même jouer jusqu’à 50 ans et toujours être efficace et avoir un impact. »
Il est vrai que LeBron est récurremment classé parmi l’élite de l’histoire du sport quant au QI basket – et qu’il est près du sommet dans le palmarès des meilleurs passeurs de tous les temps. Or, cette combinaison de cerveau avec son athlétisme, son gabarit, son corps, ainsi que comment il s’en sert et en prend soin, fait probablement de lui l’athlète si redoutable qu’il a été au fil des deux dernières décennies.
Les Lakers de Los Angeles (14-20) croiseront d’ailleurs le fer avec Miami (17-17) ce soir, le 28 décembre, à 19h30. Anthony Davis ne sera pas en uniforme en Floride (blessure au pied), alors que LeBron, au même titre que Dennis Schroder et Austin Reaves, se retrouve dans la colonne des « décisions d’avant-match » avec leur blessure respective. Idem pour Jimmy Butler et Tyler Herro de l’autre côté.
Plus tôt ce mois-ci, des internautes ont révélé grâce à de rapides captures d’écran que LeBron James avait supprimé un tweet arborant le message suivant :
« Je ne peux/vais PLUS rater l’après-saison à nouveau de ma carrière! Ça fait MAL. Ok, de retour à regarder ces matchs. »