Décidemment, personne n’est à l’abris de fuites d’information avec l’internet moderne, même pas la NBA. Mardi après-midi, le compte Twitter skunwong, le site sportslogos.net, ainsi que d’autres internautes ayant eu accès à des dossiers classés de la NBA ont partagé leur contenu sur la toile : presque 40 designs de maillots inédits pour la saison 2022-2023 sont dévoilés. Observons :
Certes, ces rendus graphiques sont de très, très basse qualité, mais tout indique qu’il s’agit bel et bien de pièces d’uniformes officielles qu’arboreront les joueurs de la ligue dès le prochain calendrier régulier. Toutefois, il est important de toujours faire preuve de sens critique et de prendre ces fuites avec un grain de sel; on n’est jamais certain à 100% de la véracité d’images comme celles-ci.
D’abord, en ce qui a trait aux éditions Statement, affublées du logo de la sous-compagnie de NIKE, Inc., Air Jordan, depuis déjà deux ans, nous n’avons droit qu’à six dessins. Auparavant, ces gammes de maillots étaient nommées Alternate, elles sont portées une douzaine de fois par année et présentent habituellement une troisième couleur principale qui déroge légèrement de la palette de deux couleurs de la plupart des clubs. Par exemple, les Raptors de Toronto ont le blanc et le rouge comme couleurs de base – utilisées dans la confection de leurs uniformes Association et Icon – puis le noir comme élément clé des éditions Statement.
Dans l’image ci-haut, il y a premièrement les Mavericks de Dallas et leur jersey familier mais plus foncé où il est possible de lire le surnom « Mavs », puis les Warriors avec leur bleu marin gratifié de « Golden State » en jaune dans une police et un style qui semblent nouveaux.
Or, le prototype aux différences les plus marquées est celui du Jazz de l’Utah, où le nom de l’état en question est dépeint en jaune avec tant de simplicité sur son fond vert forêt qu’on croirait examiner un jersey de Summer League ou de la NCAA. D’ailleurs, les uniformes des Bears de Baylor s’y apparentent beaucoup.
Quant aux Clippers, les voiles qui balafrent le morceau de vêtement semblent vouloir faire un clin d’œil au vieux logo des Clippers de San Diego.
Pour les éditions Classic a avoir fuité, aussi appelées throwbacks ou rétros, on a droit à un véritable voyage dans le temps vers une foule d’époques différentes. Voici à quelles tranches d’histoire fait référence chacune de ces équipes :
- Nets de Brooklyn : 1972-1981
- Pistons de Detroit : 1996-2001
- Warriors de Golden State : 1988-1997
- Lakers de Los Angeles : 1950-1958
- Bucks de Milwaukee : 1993-2002
- Suns de Phoenix : 1992-2000
- Spurs de San Antonio : 1976-1989
- Wizards de Washington : 1997-2011
Chapeau aux Pistons, Bucks et Suns de raviver la flamme de trois des meilleurs concepts de chandails de tous les temps.
Un total de 22 maillots City Edition font partie de la pièce de résistance des fuites, et ils ne déçoivent pas. À titre de premier élément qui saute aux yeux, Washington a décidé d’y aller avec un design rose!? Nous avons hâte de voir Kyle Kuzma porter ces couleurs, et d’en apprendre davantage sur la signification derrière cette décision. Est-ce en référence aux arbres de cerisiers en floraison? Les Wizards sont en contact direct avec la culture japonaise depuis l’arrivée de Rui Hachimura dans la capitale.
Les Nets, les Bulls, les Lakers et le Heat semblent avoir emprunté des styles de leurs propres versions City utilisées récemment et les avoir simplement blanchies. Facile de deviner dans ces cas de quelle façon on rend hommage aux villes et états qui accueillent chaque formation – comme il est désormais tradition de faire par l’intermédiaire de ces gammes d’uniformes.
Dans le cas des Trail Blazers de Portland, c’est aussi évident. L’acronyme du fameux aéroport de la métropole d’Oregon étant PDX, on y fait un clin d’œil intelligent en s’inspirant même de ses motifs de tapis. Bien joué, Portland.
Prenant le concept des éditions City à la lettre, les Cavaliers (« The Land »), les Warriors (l’arbre d’Oakland), les 76ers (« City of Brotherly Love ») et les Suns (couleurs des premières nations locales) tirent directement leur révérence à l’histoire des lieux où ils évoluent.
Les Raptors de Toronto ne dérogent pas de leurs habitudes en choisissant le noir et or comme palette, s’inspirant toujours de la marque OVO du rappeur Drake. Les Hawks, les Celtics, les Mavericks, les Clippers et les Clippers, eux, se serviront de polices et styles de caractères complètement nouveaux, un peu rétro pour certain.
Nous aurons la chance de plonger plus en profondeur dans l’analyse de ces chandails lorsque des images de meilleure qualité seront disponibles, et lorsque plus de clubs en auront de dévoilés.